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Premières Impressions : Dishonored (PS3)

Publié le 11 octobre 2012 par Axime
Premières Impressions : Dishonored (PS3)

Ceci est un billet lecteur créé sur LiveGen Unity.

Bonsoir mesdames et messieurs.

Ce soir, nous allons tenter d'apprendre un mot. Ce mot, nous ne le connaissons pas, ni vous, ni nous (Nianiania). Cependant mes amis, nous allons essayer de l'apprendre ensemble ce mot.
Mesdames et Messieurs, le mot de ce soir est :
- Delicatessen ! Alors ce film est un film quand même assez bizarre, il est sorti en 1991...
- Non, non mes amis ! Il s'agit de Dishonored. "Dix zoo nord Ed". "Dise or nos raid". Dishonored
- Très bien prononcé, commencez la définition s'il vous plait.
- Hé bien c'est très facile mes amis, pour cela mettons nous en situation.

Dishonored-Logo-Titre.jpg


Valve + Crète = Steampunk

La situation mes amis, eh bien je me trouve dans un monde steampunk à l'atmosphère un peu misérable, un monde rempli de machines. Pourtant, le niveau de l'armement y est assez faible et loin du top de la technologie puisqu'on ne s'y bat ou se défend qu'avec de simples pistolets ou épées. Je ne sais pas très bien en quelle époque nous sommes, mais la peste fait rage et les rats sont devenus plus dangereux que le dernier des Mohicans. Je me prénomme Corvo et je suis, au début du jeu, le garde du corps de l'impératrice. Tout du moins, je l'étais jusqu'à ce qu'un petit groupe d'assassins décident de l'égorger devant moi, en enlevant sa fille, sans que je puisse rien n'y faire, me laissant le cadavre encore chaud de cette dame, ainsi que la garde royale pensant à tort que je suis donc le maître d'oeuvre.


Il est où Schofield ?

On commence donc le jeu en prison, accusé à tort d'un meurtre que l'on n'a pas commis - à l'instar de ce bon Lincoln Burrows - et on a tôt fait d'apprendre les véritables desseins des véritables meurtiers. Sauf qu'ici, même un frère tatoué du bout des pieds jusqu'au haut de la tête en passant par les co... côtes (vous pensiez à quoi ?) ne pourrait nous sortir de ce guêpier. Fort heureusement pour vous et pour le jeu  - sinon vous seriez mort et le jeu aurait duré cinq minutes -  un groupe de militants connait la vérité et veut dénoncer au grand jour ceux qui ont fomenté ce coup machiavélique... comme le corps anti-cartels de Prison Break !

Disons les rênes

Au niveau du jeu en lui-même, graphiquement il est très beau, très propre, l'eau est très bien faite et il n'y a rien à dire. Seules quelques textures faites à la va-vite dans quelques recoins viennent ternir ce tableau quasi-parfait, mais ça, c'est partout pareil. Les personnages sont également très bien modélisés, ainsi que l'ensemble des décors.

Pour les commandes du jeu, celui qui tient donc les rênes ne mettra pas longtemps à apprivoiser un gameplay simple au départ, qui s'étoffera assez rapidement avec l'ajout d'autres armes, de grenades ou de pouvoirs. Il faut savoir que l'on utilise ses deux mains tout le temps, la main droite étant celle qui tient notre épée, et la main gauche, celle qui peut servir à à peu près tout ce que l'on veut (armes ou pouvoirs).

Sur PS3, La touche X sert à sauter ou passer au dessus d'obstacles (Oppa Ezio Style !), O sert à se baisser et passer en mode furtif pour faire moins de bruit, Triangle sert à se pencher à droite ou à gauche, pratique pour regarder quand on est à couvert, et le reste des touches est classique. D'une simple pression sur L2, vous pouvez faire apparaître une roue de votre inventaire et y assigner 4 armes/munitions/pouvoirs de votre choix. Il est à souligner que le jeu contient les langues en VF qui sont de très bonnes factures, alors ne vous en privez pas.

Pouvoir la vie en rose

Très rapidement au début du jeu, vous allez recevoir votre premier pouvoir, nommé "Clignement", qui est une sorte de mini-téléportation. Il vous suffit d'appuyer sur L1 pour faire nâitre un petit halo bleu à quelques mètres de vous (GLaDOS, si tu nous regardes), et de relâcher la touche afin de vous déplacer très rapidement à cet endroit. Aussi pratique en exploration qu'en infiltration.

Pour gagner de nouveaux pouvoirs ou augmenter le niveau de celui-ci, vous devrez chercher des Runes, qui sont disséminées ça et là dans les niveaux. Il existe une dizaine de pouvoirs qui requiert de une à trois runes pour le premier niveau. Il y a aussi les Charmes d'Os, qui sont des artefacts cachés de la même façon que les Runes, qui vous permettent de bénéficier de petits bonus supplémentaires comme le fait de trouver plus de munitions ou de se déplacer plus vite en mode furtif.

Il faut savoir que le jeu se compose de plusieurs niveaux, lesquels possèdent tous d'innombrables façons d'atteindre son objectif. J'ai fouillé un peu le premier et j'ai déjà trouvé trois passages différents pour arriver là où mon objectif se trouvait. Exemple : vous pouvez passer par les toits, par les petites ruelles ou même par les égouts. Il faut savoir que si vous optez pour une approche plus frontale, les gardes n'auront aucune pitié pour vous. Ils peuvent vous attaquer à l'épée, à la grenade, au pistolet, certains ennemis s'improvisant même cracheurs de feu ! Point positif, les dégâts amis sont activés. C'est une des premières choses que j'essaye dans un jeu, et là au tout début, j'avais tué l'impératrice avant les assassins, là au moins je serais allé en prison pour une bonne raison, mais le jeu a décidé que ma conduite n'était pas raisonnable.
A noter également, le jeu propose quelques quêtes annexes, soit de base, soit ce sera à vous de les chercher. Je vous conseille de les faire afin de gagner de l'argent ou des Runes. Il existe aussi un système de monnaie. Outre des pièces, vous trouverez le long de votre périple des objets de valeur qui se transformeront directement en espèces sonnantes et trébuchantes lorsque vous les ramasserez. Très utilise pour acheter diverses améliorations pour votre personnage.

Nous ne voyons pas d'autres explications.

En bref, Dishonored est une vraie surprise, tout comme l'a été Bioshock en son temps. Ce n'est absolument pas un FPS, mais un jeu d'infiltration/exploration à la première personne dans un univers cohérent et très bien réalisé. Divers chemins seront à votre disposition afin de réussir au mieux votre objectif et faire pâlir de jalousie Sam Fisher ou l'Agent 47. Graphiquement très propre, disposant d'une très bonne bande-son et une atmosphère au poil, vous ne pourrez qu'apprécier la compagnie d'un jeu tel que le bien nommé, Dishonored.


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