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Les oublis, les pertes...La dernière bande de Beckett, Louise Wimmer...

Publié le 13 octobre 2012 par Nathpass
Par rapport à l'autre réseau que j'utilise FB, plus "écriture automatique"j'ai oublié de parler de cinéma et de théâtre ici, Festival aussi. Louise Wimmer avec Corinne Massiero immense comédienne film de Cyril Mennegun. La dernière Bande de Beckett mis en scène par Alain Françon au théâtre de l’œuvre et joué par un enchanteur immensurable inattendu qui m'a sorti hier soir de toutes mes pensées pour me plonger entre vie et réalité, entre vie et mort, et pertes, et oublis des amours perdus, et des gens qu'on a serré dans ses bras et qui sont morts et d'autres qui sont en ce moment comme en train de mourir car trop malades pour s'en sortir car vieux voir très vieux : nos parents,et si nos allergies nos maux psycho somatiques nos tocs nos affections-infections, c'était une façon de se délester de tout le poids de cette affection??? ? et de ceux qu'on a perdus et d'ailleurs je me suis retrouvée assisse à côté d'un ami ex:amour comédien que je ne vois pas du tout et on s'est dit que quelques mots mais eesntiels on a échangé nos rires et notre respiration en suspends pendant l'écoute d'un spectacle, et luiet moi avons réalisé que nous avions enfin trouvé nos fiancés et que pour nous deux bizarre nos compagnons respectifs n'étaient pas dans le théâtre... Et je suis encore une idiote de 20 ans qui n'en sait rien de pourquoi ? ni pas plus de comment ?qui a fait du mal et s'en souvient de cela, très bien. Ah quel metteur en scène que ce Françon entre Chéreau et Régy dans le sacro saint il m'a eu avec son austérité j'ai tendu l'oreille je n'ai rien bien vu non plus, que discerné entre rêve et réalité, mais d'âge de raison ou de déraison j'ai pris 20 ans.... Festival ? Festival d'automne avec Régy justement à l'Odéon, que je vais rater ou pas ce sera complet c'est dans la petite salle....
Cette tendance de perdre d'avoir perdu de ne pas mémoriser d'avoir à répondre en simultané au questionneur à l'examinateur m'a toujours poursuivi accompagné terrorisé et puis m'a fait échoué si souvent que j'ai du l'apprivoiser. Et de rater pas vu pas pris pas risque d'oublier alors ?
Alors pour des gens qui semblent toujours en perte de quelque chose, de quelqu'un, d'oublier jusqu'à des pans entiers d'images, de temps, des objets aussi toujours les mêmes les clés les badges les moyens de transport les chapeaux les gants les sacs ce qui couvre et découvre les adresses comme si on rencontrait sans arrêt des vies parallèles souterraines qu'on ne prenait pas et qu'on pourrait échanger par là, les badges les portes monnaies, leur vol ? Quel vol,  des oiseux de la dernière bande de soi de sa vie sa voix à réécouter de son ouïe de sa vue de savant de sachant avant que d'aller au tombeau. La porte est déjà entrouverte ? sur la petite scène 

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