En marge du Masters 1000 de Shanghai où il s’est qualifié pour les demi-finales, Andy Murraya confié à la BBC Scotland qu’il faisait appel à une psychologue du sport depuis le début de l’année, sur conseil de son entraîneur Ivan Lendl.
25ReutersLa réussite d’Andy Murray cette saison ne tiendrait pas que dans le seul nom d’Ivan Lendl. Le Britannique l’a avoué à la BBC Scotland lorsqu’il a affirmé travailler avec une psychologue du sport.« Ivan Lendl m’a recommandé Alexis Castorri, a expliqué l’Ecossais, actuelle troisième joueur mondial au classement ATP. Avec cette femme, je parlais de choses qui étaient éloignées du tennis qui pouvaient m’affecter et m’empêcher d’être concentré sur mon tennis. C’est vraiment ce qui m’a aidé plutôt que de parler de respiration ou de prendre du temps entre les points. »
Cette intervention extérieure semble avoir porté ses fruits. Ce travail sur lui-même, en plus de celui effectué avec Ivan Lendl qui le suit depuis le début de la saison, ont permis à l’Ecossais de remporter ses deux plus beaux titres en carrière (son premier titre en Grand Chelem à l’US Open et une médaille d’or olympique à Londres cet été) et de jouer une première finale à Wimbledon. Un changement qui pourrait en appeler d’autres. « Il a les résultats qui soutiennent ses chances de devenir numéro un mondial, peut-être même avant la fin de l’année, peut-être en début d’année prochaine », n’a pas hésité à affirmer Federer cette semaine à Shanghai. « Les neuf prochains mois vont être très intéressants. »
« Beaucoup d’athlètes font appel à des psychologues du sport, a estimé Andy Murray. Je l’avais déjà fait par le passé mais cela n’avait pas été concluant. C’est quelque chose dont j’avais parlé à Ivan au début de notre collaboration. Et après avoir donné mon feu vert, j’ai voulu retenter l’expérience avec cette femme qui avait travaillé avec Ivan quand il était encore joueur. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans une existence. Un tennisman, ça ne s’arrête pas à une vie sur un court. »