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David Finch et Paul Jenkins – Batman, le Chevalier Noir, Terreurs nocturnes

Par Yvantilleuil

Plus de muscles que de peur !

David Finch et Paul Jenkins - Batman, le Chevalier Noir, Terreurs nocturnesCe recueil, qui regroupe les huit premiers épisodes de la série « Batman : The Dark Knight », vient donc compléter le fameux relaunch « The New 52 » de DC Comics, rebaptisé DC Renaissance par Urban Comics.

Cette renaissance est en fait la suite directe de Batman– La nouvelle aube, que l’on considèrera donc comme une sorte de mauvais tome zéro, dont l’histoire vire trop vers le fantastique ou l’occulte. Le lecteur retrouve donc David Finch, épaulé cette fois-ci par Paul Jenkins au scénario, ainsi qu’un duo Wayne/Gordon, surveillé de près par le nouveau venu du tome précédent : Forbes !

Ce tome, qui peut néanmoins se lire de manière totalement autonome, démarre sur un postulat de base intéressant : l’apparition d’une toxine supprimant toute peur chez les individus et d’une nouvelle ennemie déguisée en lapin blanc, qui semble sorti tout droit « d’Alice Au Pays Des Merveilles ». Cependant, au fil des pages, l’originalité se fait de plus en plus rare. L’enquête menée par Batman est plutôt maigrichonne et le héros de Gotham se laisse mener par le bout du nez, balancé d’ennemi en ennemi, de combat en combat. Le récit est donc finalement plutôt léger et principalement porté sur l’action. Si tous les principaux vilains d’Arkham viennent affronter le Dark Knight, l’auteur propose également un combat entre Batman et Superman, ainsi que des seconds rôles anecdotiques pour Wonder Woman et Flash.

Graphiquement, David Finch ravira les amateurs de super-héros body-buildés à l’extrême et de femmes aux tenues moulantes et à forte poitrine. Les vilains de l’univers de Batman sont également visuellement très impressionnants et, en multipliant les scènes d’action, l’auteur étale tout son savoir-faire au niveau du découpage et du rythme.

Bref, un album distrayant, qui est loin d’être mauvais, surtout comparé à Batman – La nouvelle aube, mais qui n’arrive pas à la cheville des albums scénarisés par Scott Snyder (Batman – Sombre reflet, Batman – La Cour des Hiboux).


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