10h – LOUIS VUITTONHier marquait le dernier jour des présentations parisiennes sous le patronage de la célèbre Maison Louis Vuitton. Sur un gigantesque podium damier jaune citron et blanc, ses demoiselles descendaient et remontaient sur quatre escalators évoquant l’idée d’atmosphère d’aéroport ou simplement d’un grand magasin."Je voulais travailler avec Daniel Buren que j’admire beaucoup" a expliqué en backstage Marc Jacobs qui collabore régulièrement avec Takashi Murakami ou encore l’américain Sprouse pour la réalisation de sacs à mains.
L’élément déclencheur est venu de l’œuvre "Les deux plateaux", plus connue du grand public sous le nom de "colonnes de Buren", dans l’enceinte du Palais-Royal à Paris, tant contestées durant sa conception en 1986."Le damier est un motif en évolution, un rythme, une équation mathématique, une sorte de mouvement et de changement perpétuel" a poursuivi Marc Jacobs.
"Une collection qui se traduit par des silhouettes très simple, droite, composées de trois hauteurs : courte, mi-longue et longue, comme les colonnes avec pour seule courbe celle des épaules" a détaillé le créateur qui voulait rompre avec le thème un tantinet romantique de cet hiver.Le défilé commence donc sous forme de procession de vêtements à damier portés par des mannequins-binômes à l’allure décidée.La toile damier crée en 1888 prend soudainement un grand coup de jeune !Oubliez le beige et le brun, place au jaune, vert mousse, gris perle, noir et autre ivoire… des tonalités associées au blanc pour quadriller robes et vestes.Une silhouette graphique et nerveuse proposée en carrés de différentes tailles.Pour les femmes que le quadrilatère rebuterait, Marc Jacobs propose des effets "positif-négatif" en suggérant des fleurs abstraites blanches apparaissant sur le fond vert criard d’une jupe dont les couleurs s’inversent pour le haut.Le soir, le damier s’embellit de milliers de sequins, "les plus petits jamais réalisés", souligne Marc Jacobs pour scintiller de mille feux en noir et/ou en blanc.Une collection dédié à Yves Carcelles, actuel patron de Louis Vuitton qui cédera sa place à Jordi Constans dés la fin de l’année 2012, après avoir favorisé l’essor d’une Maison devenue l’une des plus connues au monde mais aussi l’une des plus rentables.Propos du créateur recueillis par l'AFP
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13h – ALLUDE Enième collection de prêt-à-porter signée Andrea Karg pour la marque allemande haut de gamme spécialisée dans le cachemire : Allude. Réputée pour la beauté de ses matières la directrice artistique impose un style dynamique et féminin, dans l’air du temps.
Les coupes sont sages et les couleurs vitaminées pour une saison qui s'annonce "cosmique" !Pour l’été 2013, Andrea Karg s’inspire du bleu et des associations mystiques. Du bleu océan omniprésent sur toute la ligne mais aussi des couleurs de l’univers et des espaces infinis. Aussi infini et insondables que l’esprit féminin explique la styliste, une ode entièrement dédié à la féminité.Confort et praticité sont les maîtres-mots d’une collection chic et sportive qui s’inspire d’un processus interne d’apprentissage, de croissance et de développement personnel propre à la créatrice. Toute l’histoire d’ALLUDE peut-être comparée à un flux créatif s’inspirant de l’art, la littérature, la musique… Et un amour sans borne pour le superbe matériau qu’est le cachemire.Jupe portefeuille, pull over grosse maille, jersey fluide et aérien apporte fraîcheur et confort à ces vêtements de jolies factures.Une certaine idée du bien-être.______________________________________________
19h30 – LIE SANG BONGLes papillons virevoltent chez Lie Sang Bong. Il ne fait mystère pour personne que la gente coréenne et japonaise s’est donnée le mot… ou est-ce simplement fortuit ? (mouais)Après avoir été enthousiasmé par la présentation de Miharayasuhiro (Galerie Joyce à Paris), je retrouve la même thématique chez le créateur coréen.Cela prouve tout de même une chose : le monde réclame, c’est sûr, un peu de poésie…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble