Ardalia, tome 3 : chapitre 17

En mai dernier, je précisais avoir abordé le neuvième chapitre du troisième et dernier tome du cycle d'Ardalia, avec 63 000 mots au compteur. Eh bien six mois plus tard, je commence le dix-septième chapitre, avec 124 000 mots au compteur. Soit le même total que le premier tome, le Souffle d'Aoles. Dès le mois prochain, ce troisième tome dépassera en taille Eau Turquoise. Il devrait comporter vingt-trois ou vingt-quatre chapitres.

Pourquoi ai-je mis plus d'un an à écrire le premier tiers du roman et seulement six mois à écrire le deuxième ? D'abord, celui-ci m'est venu moins facilement, comme je m'en expliquais dans le billet de mai. Une fois le sommet de la montagne atteint (la moitié du livre), il est plus facile de redescendre. Et surtout, le fait d'être passé à quatre séances de dédicaces par mois en 2011 (en plus de mon boulot alimentaire) m'a demandé beaucoup de temps et sapé pas mal d'énergie.

C'est bien simple, depuis que je suis repassé à deux séances de dédicaces par mois, j'écris deux fois plus. A tel point que j'ai eu la crainte de bâcler. En relisant le seizième chapitre, je n'ai pas eu cette impression. Cela reste éminemment subjectif, évidemment. J'ai également retrouvé plus de plaisir dans mon activité.

Car je dois bien l'avouer, je ne fais pas les dédicaces pour le seul plaisir, aussi grand soit-il, de rencontrer des lecteurs. J'ai tout de même vendu un peu plus de 800 livres papier en 2011. Là, cette année, on devrait être entre 650 et 700 livres papier, (je vends presque tout en dédicaces).

Une baisse sensible, donc, compensée par les 700 ebooks de 2012. L'autoédition reste pour moi un savant dosage, un équilibre à trouver.

Il y aura sans doute davantage de séances juste après la sortie du troisième tome. Pour revenir à celui-ci, je m'attends à plusieurs mois de révision/corrections/réécriture avant de le sortir - cela dépendra aussi de ce que me diront mes relecteurs. C'est le prix à payer pour satisfaire aux exigences de qualité de toute oeuvre autoéditée.