Covert Affairs // Saison 3. Episode 11. Rock'n'Roll Suicide.
Après une première partie de saison efficace et passionnante, Covert Affairs était de retour. Nous laissions Annie face à Lena dans l'épisode précédent. Annie n'avait pas tardé à tuer Lena alors
que celle ci était un danger pour elle. Afin de reprendre les choses sous de bien meilleurs hospices, la série choisie de nous mettre tout de suite dans le feu de l'action en faisant courir un
petit peu Annie. Piper Perabo reste indéniablement un atout dans cette série. Un atout que j'aime beaucoup et qui est enfin exploité à sa juste valeur. Alors qu'Annie est rapidement transportée
dans une prison russe douteuse afin de lui extirper des informations, les scènes qui s'enchainent à l'écran sont efficaces et mettent elles aussi tout de suite dans une ambiance de franche
camaraderie. Les scènes dans la prison sont les bienvenues même si j'aurais peut être préféré que tout l'épisode se déroule dans la prison histoire de faire monter la tension et surtout de
développer le côté anxiogène et répétitif des scènes. C'était un choix judicieux qui aurait largement pu être plus exploité qu'il ne l'a été durant l'épisode.
L'autre bonne chose de l'épisode c'est le grand retour d'Eyal. Oded Fehr a toujours cette relation complice avec Annie qu'aucun autre personnage n'a avec elle, même pas Auggie. Il est donc
toujours appréciable de les voir ensemble. De plus, le fait qu'Eyal ne soit pas un personnage régulier de la série permet également de ne pas trop abuser et de faire du retour du duo une sorte de
petit évènement. Même si l'épisode ne se permet pas d'aller bien loin pour développer la relation des deux personnages (sauf peut être un baiser apprécié ou encore une main tenue dans l'avion),
mais l'action est présente et nous permet de passer un bon moment. Mon regret reste tout de même la résolution particulièrement facile de l'épisode. J'aurais largement préféré que l'on ne
choisisse pas de chemin beaucoup trop simple (le fait que l'agent russe les laisse partir sans même les tuer pour de vrai). C'est une facilité scénaristique qui n'est pas toujours exploité dans
les séries, fort heureusement puisque je trouve ça assez débile (je suppose que les scénaristes n'avaient plus trop de temps sur la fin et qu'ils ont du boucler l'épisode en deux temps trois
mouvements).
Note : 5/10. En bref, un retour correct et plaisant malgré l'ennui régnant à Langley.