Philadephia Experiment 2

Réalisation : Stephen Cornwell

Année : 1993

Genre : Science fiction

L'HISTOIRE : En 1943, le projet Philadelphia Experiment s'est soldé par un échec. Mais, cinquante ans plus tard, l'armée est sur le point de relancer le projet sans penser une seconde que cela pourrait changer totalement l'histoire du monde.

La Critique De Titi70 :

Soyons clair, le premier Philadelphia Experiment n'avait rien d'exceptionnel et n'avait nul besoin d'une suite. C'est pourtant ce qu'envisagèrent des producteurs neuf ans après le film original avec ce Philadelphia Experiment 2 balancé directement en vidéo chez nous.

Aucun membres de l'equipe d'origine ne rempile et le héros du premier épisode est désormais interprété par Brad Johnson (Ted Baker dans Always de Steven Spielberg) qui remplace donc Michael Paré tandis que le méchant est incarné par Gerrit Graham (celui qui est tué dans l'escalier dans Chucky, La Poupée De Sang).

On retrouve David Herdeg, le héros du premier épisode, neuf ans après son aventure dans le temps. L'homme ne va pas très fort, son épouse vient de mourir (donc, le personnage de Nancy Allen qu'il rencontre dans le premier film) et son entreprise vient de faire faillite. Il est couvert de dettes et obligé de s'occuper seul de son petit garçon de dix ans.

Mais, David traverse également une grave crise d'identité et ne sait plus vraiment ou il en est, d'ou son suivi par un psychiatre qui lui propose de rempiler dans l'armée, ce que refuse catégoriquement notre homme.

Pendant ce temps, une équipe de militaire dirigé par le Dr William Mailer s'apprète à reprendre le projet Philadelphia Experiment, mais, cette fois, sur un avion de chasse baptisé le Phoenix.

Le but est évidemment le même, à savoir rendre invisible l'appareil et donc, impossible à détecter sur les radars. Mais, ces essais ont un effet à distance sur David.

Si l'un des premier test le fait saigner du nez, le second l'envoie directement, non pas, à travers le temps, mais, à la mème époque, sauf qu'il s'agit d'un univers parralèle ou les Allemands ont gagné la seconde guerre mondiale et l'avion Phoenix à servi pour détruire Washington à la bombe atomique, causant la mort de plus de quinze milles personnes.

Les radiations ont rendu le reste du pays totalement inhabitable et les survivants se sont réfugiés dans une toute petite partie de New York et vivent en dictature, un endroit géré par un autre William Mailer.

Dés son arrivée dans ce nouvel univers, David est capturé et emmené par un groupe de résistants vers le professeur Longstreet. Le scientifique du premier épisode lui confie la mission de se rendre au début des années 40 changer la destiné du monde en détruisant l'avion. Pour cela, David devra utiliser la machine d'autrefois, toujours en état et caché dans un entrepot. Seul sa réussite lui permettra de retrouver son fils et le monde tel qu'il le connaissait.

C'est donc une suite au scénario beaucoup plus ambitieux et traité de manière extremement serieuse, contrairement au premier opus qui contenait pas mal d'humour à travèrs ses dialogues.

Autre problème, cette suite à été tourné à l'economie, et ça se sent, notamment à travers des décors qui se résument souvent à des parking ou des hangars, sans parler des effets spéciaux quasi inexistant (en gros, fini la vision de l'interieur du tunnel temporel present dans le premier épisode).

En outre, cette suite est trop bavarde et parfois filmé n'importe comment, comme dans ce passage ou des militaires tirent sur David, le tout au ralenti, mais, avec une caméra qui bouge frénétiquement. Le résultat est pour le moins ridicule.

Contenant beaucoup de longueurs et plombé par un Brad Johnson totalement inexpressif contrairement à Gerrit Graham qui semble s'eclater en méchant, ce deuxième volet rèste un gros navet la ou le premier film pouvait encore passer pour un nanar sympathique. Il était donc temps d'arreter le massacre, et heureusement, personne n'a tenté un troisième épisode.

Note Naveteuse : 16/20