Longue vie au nouveau blog de Guy Mauchamp consacré à l'éveil !!
http://carnetguymauchamp.blogspot.fr/
J'avais déjà posté un témoignage de Guy sur mon blog il ya trois ans
"Etre la vision, récit d'un éveil durant un atelier de Douglas Harding
J'ai eu la chance, à l'âge de 18 ans, de vivre deux expériences d'éveil impersonnel, survenues soudainement sans que je ne m'y attende.
Les concepts de temps et d'espace s'étaient dissouts en douceur. Il n’y avait ni feu d'artifice, ni hallucination, mais une conscience dans laquelle tout se sait dans une grande nudité fulgurante.
Le temps qui s'écoulait auparavant n’est qu’un présent en éternel mouvement, l'espace auparavant limité et local devient illimité et global. Il faut préciser qu’il ne s’agit pas vraiment de perception comme nous l’entendons habituellement, mais plutôt d'a-perception que le langage ne peut jamais décrire parfaitement.
Ces incursions dans la Conscience avaient le parfum de l'absolu mais en même temps me posaient beaucoup de questions et m'ont laissé un goût prononcé pour la recherche spirituelle.
C'est ainsi que j'ai retrouvé quelque chose qui sonnait juste entre mes expériences et les récits de Douglas Harding.
Je me suis donc rendu à un stage avec Douglas HARDING au cours duquel nous faisions un premier exercice sur la « vision sans tête » sous la houlette de José Leroy.
Il s’agissait de focaliser son attention sur les bords d’un trou dans un carton et de l’approcher lentement de ses yeux pour regarder à travers. La difficulté consiste dans le fait de conserver son attention sur les bords et de ne pas se laisser happer par les détails au centre de l’image. Je m’appliquais avec la naïveté d’un enfant ne sachant ce qui pourrait se produire.
Subitement, à l’instant où le trou prenait la place de mon visage, une sorte de basculement à transformé ma vision : au lieu que ce soit « moi » qui voit quelque chose là-bas devant mes yeux, la vision était devenue intensément présente partout à la fois.
Rien n’avait changé dans le décor que j’observais, (qui d’ailleurs n’avait rien d’alléchant : une simple salle de conférence…) par contre ma relation avec ce qui est avait complètement changé. Comme si ma conscience était projetée dans tout ce qui est vu, sans séparation, sans distinction, sans préférence. Dans une grande tranquillité, tout est radieux et neutre à la fois.
Ce qui est vu est moi-même voyant.
Encore une situation totalement indescriptible avec les mots qui séparent tout !
Le fondement de ce vécu est une impression d’absolu. Il y a une reconnaissance immédiate d’un absolu qui donc n’a pas besoin d’être conforté, ni comparé, ni expliqué. Ici était présent un absolu de vision unitaire qui se reconnaît elle-même de façon naturelle.
Cela était si évident et si simple pour moi que je me disais que d'autres personnes de ce stage allaient se précipiter à raconter la même chose. Mais le silence de chacun à été un grand étonnement pour moi. Si bien que je n’ai osé partager ce vécu en public...
Depuis j'ai eu l'occasion de trouver réponses à mes anciennes questions sur l'Unité, la Conscience.
C'est avec plaisir que je publie ce témoignage afin de le partager et éventuellement, de répondre à des questions qui peuvent vous venir, puisque la conscience, apparemment adore jouer au jeu de l'identification et des questions dont elle connaît déjà les réponses.
Avec mes amitiés.
Guy"