L’idéal pour le commerce d’aujourd’hui, c’est le livre unique, celui que tout le monde vend, que tout le monde achète, que tout le monde lit. Pas de problèmes d’invendus liés à la diversité, aux aléas du goût du public, et une concentration des frais de promotion sur un seul produit. On a eu le da vinci code, twilight, harry potter, et d’autres qui ont respecté cet intéressant principe commercial rationalisé. Un seul livre représente l’essentiel des ventes, et la quasi-totalité des profits. On viendra me vanter le phénomène du « cygne noir », mais il a bon dos. Il est trop en accord avec une logique profondément capitaliste pour être satisfaisant. C’est plutot la grande réussite d’un mode de management du livre, qui ne laisse pas d’inquiéter.