« 4 mois, 3 semaines, 2 jours », Palme d’Or au Festival de Cannes 2007

Le troisième film du cinéaste roumain, Cristian Mungiu, nous plonge dans les conditions de vie difficile de la Roumanie des années 80...
« 4 mois, 3 semaines, 2 jours » parle d'amitié, d'amour, mais surtout d'avortement, considéré comme un acte de liberté et de protestation contre le régime communiste de l'époque qui l'interdisait... Après 1989, une fois le régime communiste tombé, l'une des premières mesures prises dans le pays fut le rétablissement de la légalité de l'avortement.

L’histoire

1987. Roumanie. Quelques années avant la chute du communisme.
Ottila et Gabita partagent une chambre dans la cité universitaire d’une petite ville. Gabita est enceinte et l’avortement est un crime. Les deux jeunes femmes font appel à un certain « Monsieur Bébé » pour résoudre le problème. Mais elles n’étaient pas préparées à une telle épreuve…

La bande-annonce

Le réalisateur : Cristian Mungiu

Diplômé en littérature anglo-américaine, Cristian Mungiu décide de s’orienter vers le 7ème art. Il est alors engagé comme assistant réalisateur, notamment sur « Capitaine Conan » de Bertrand Tavernier.
En 2002, après des publicités et trois courts métrages (Corul Pompiesilor – Nici o întâmplare – Zapping), il présente « Occident », son premier long métrage, à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes. Le film obtient le Prix FIPRESCI (critique internationale).
En 2005, il réalise « Lost and found » segment du film « Turkey Girl ».
En 2007, il est à nouveau au Festival de Cannes avec « 4 mois, 3 semaines, 2 jours ». Dès sa première projection de presse, le film embrase la Croisette et repartira avec une Palme d’or incontestable.

Diaporama 5 photos

 

A l'instar de Cristian Mungiu,
d'autres ont mené le combat pour l'un des emblèmes
de la condition féminine qu'est l'avortement.
Ce fut le cas, par exemple, de Simone de Beauvoir,
dont la biographie « Simone de Beauvoir, Le goût d’une vie » rappelle
l'étonnante modernité de cette femme passionnée.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’ouvrage de Jean-Luc Moreau,
paru aux Editions Ecriture, cliquez ici.