Fringe – Episode 5.04

The bullet that saved the world

Saison 5, Episode 4 sur 13
Diffusion vo: FOX – 26 octobre 2012

L’équipe Fringe est mise e ndanger par la proximité des observateurs et par l’obligation de se rendre chez eux afin de récupérer une pièce du puzzle …

Etta n’est plus  et je m’en fous totalement. Oui, je sais, ça va choquer du monde mais je n’ai jamais réussi à m’attacher à ce personnage. Sa mort arrive trop tôt à mon avis. J’en étais encore au moment où je ne voyais en elle que le personnage qui a piqué du temps d’antenne à Astrid qui en avait déjà pas beaucoup. Alors certes, elle a eu de bonnes scènes avec Olivia et avec Peter mais elles ne me faisaient rien, principalement parce qu’elle jouait de façon trop monolithique et sans émotion. Difficile de s’attacher à un personnage aussi expressif qu’un poteau.

Pourtant, sa mort pourrait amener de la bonen dynamique. Déjà, je ne suis pas le monstre cruel que vous pensez après la lecture du premier paragraphe. J’ai eu les yeux mouillés. Et non, ce n’et pas en raison de Broyles et son retour. Non, c’était en raison de Peter. D’entrée, Joshua Jackson a réussi à faire passer le coté paternel du personnage, malgré la quasi absence de différence d’âge physique entre Peter et sa fille. Le voir prendre des risques pour lui trouver un cadeau sans raison autre que lui montrer qu’il l’aime et est attentif à elle, c’était beau (mais gachée par une réaction poteau de Etta lorsqu’il lui remet). Et puis surtout, sa rage contenue en fin d’épisode est exceptionnelle. Il va faire tout et n’importe quoi pour la venger. C’est quand même le gars qui a viré serial killer de polymorphes pour comprendre leur fonctionnement je vous rappelle. C’est le fils du gars qui a failli détruire deux univers pour retrouver son enfant. Que va t-il faire ? Et là, j’ai peur que la fin de la série se résume à un gros reset des évènements afin que la famille Bishop soit réunie et heureuse. Et ça, je n’en veux pas. Tout a été fait pendant 5 ans pour pourir le bonheur familial des Bishop. Finir sur un bonheur idylique n’irait pas. Et à plus court terme, je n’ai pas envie aussi de me farcir des crises de couple entre Peter et Olivia, le premier reprochant à la seconde d’être trop insensible à la mort de sa fille. Mais je vais te dire Peter, rassure toi, elle n’est pas insensible, c’est juste son actrice qui a du mal à être très expressive quand il faut.

Avant cet évènement shocking que Matt de TvLine a bien pourri avec son titre spoiler inrattable (major character dies !), on a eu l’équipe Fringe qui a agi plus concrêtement pour le super plan qui, je l’espère, ne visera pas à renvoyer tout le monde dans le temps pour rectifier le présent. C’était moyennement agréable vu que le coup de cassettes commence à être déjà saoulant. J’ai suivi l’épisode sans grande difficulté, je me suis même bien amusé à plusieurs reprises mais globalement, trop de petits détails m’ont gêné:

- Tiens, Walter a une salle avec tous les restes des Fringe Events. Bien pratique de la sortir pile au moment où c’est nécessaire.
- Pourquoi Walter attend trois plombes au check point ?
- Quelles sont les capacités exactes des observateurs ? Leurs pouvoirs fluctuent bien trop suivant les besoins des scénaristes.
- Pourquoi ils n’ont jamais capté que Broyles était un traitre à leur cause ?
- Pourquoi ils remettent les plans à Broyles ?
- Ils ont ré-ambré Astrid avec le labo ou quoi ?
- C’était quand même bien pratique de coincer un résistant de base qui savait pour le labo à Boston …
- Pourquoi Broyles prend tous les risques pour revoir Olivia « en vrai » sans autre raison que de faire une scène pour tirer des larmes aux téléspectateurs ?
- Et le reste de la Résistance fout quoi au juste ? Ils jouent au Uno dans leurs bunkers ?
- En fait, Walter avait laissé toutes les vidéos dans son labo ?

Bref, 6/10

Je ne me suis pas ennuyé en suivant l’épisode mais les deux scènes émouvantes (les retrouvailles de Broyles et la mort de biiiip) m’ont laissé totalement de marbre et tro pde petits détails arrangent trop les scénaristes pour gâcher un peu l’ensemble.