
... Chaque pont relie un espace de pensée à un autre et le transforme en songe, garde les souvenirs d'adieux qui ont voulu se perdre dans l'eau - chacun conservant, dans les croches et les arabesques de ses rambardes, ce qu'il y a de clichés et d'éternité hâtive à travers les serments amoureux...
(extraits de Venise, Miroir des Signes, texte de Bernard Neau)