Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu’elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n’est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.
Et voilà, la dystopie Hunger Games prend fin avec une révolte qui gronde dans les douze Districts.
Je dois bien admettre que ce dernier tome m’a beaucoup déçu. Suzanne Collins a un talent pour faire monter la sauce rapidement et nous donner envie de lire la page suivante dans la seconde qui suit, tout en foirant totalement sa mayonnaise avec une chute évacué à la va-vite.
Par conséquent, les évènements se mêlent et s’enchaînent à un rythme impressionnant.
Alors que Suzanne Collins a tendance à tellement s’étendre sur certains passages, elle bâcle la résolution de la plupart des évènements du récit en quelques brèves pages. A croire qu’elle prend conscience un peu tard que ce tome est le dernier de la trilogie et qu’elle doit tout caser dedans.
Il ne faut pas oublier qu’elle ose faire le choix du fin non pas tragique, mais carrément glauque pour son héroïne. Katniss termine folle à l’abri des ruines du District 12.
J’avoue que pour ce détails et quelques autres, Collins m’a prise au dépourvu et c’est assez agréable vu que j’ai senti venir d’autre chose à des kilomètres à la ronde.
Enfin, cette petite déception ne m’empêchera pas d’attendre les films avec impatience.
Ce livre entre dans le cadre du Challenge La Plume au Féminin lancé par Opaline