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Fiona Daniel

Publié le 06 novembre 2012 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

FOLK - Voilà une petite perle sortie il y a déjà quelques temps mais qui s'écoute parfaitement en cette saison. Fiona Daniel nous invite à nouveau dans son univers singulier où les genres se mélangent en douceur, où la profondeur des textes et des rythmes n'a d'égal que la justesse de sa voix céleste.

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On va tout de suite mettre les choses au clair: oui, Fiona Daniel est zurichoise, oui, elle écrit en anglais (mais pas tout le temps), oui, elle signe chez Kuenschtli comme Sophie Hunger à ses débuts mais arrêtons la comparaison là. Fiona Daniel en est à son second album et elle mérite amplement qu'on s'intéresse à ce qu'elle fait sans la comparer à ses contemporaines. BACKYARD est un recueil de compositions puissantes et travaillées à l'extrême. Rien n'y est par hasard, chaque instrument est choisi pour apporter un écrin de choix à la voix de Fiona, chaque note de Fred Bürki (percussions et batterie) et de Lionel Gafner (basse, guitare) est véritablement distillée.

Cet album n'est pas que la compilation de dix morceaux arrangés au hasard, c'est une construction où tout s'enchaîne. On commence en douceur avec un "Prolog" instrumental avant de continuer avec le titre qui a donné son nom à l'album. Ici, la voix est mise en avant mais c'est avant tout le rythme, la mélodie qui nous accroche et on se prend à siffloter aussi. Pas étonnant que les titres suivants, "Letter" et "Adelaide", aient été choisis comme singles. Ils regroupent tout ce qui fait le succès des compositions envoûtantes de Fiona Daniel: rythme fort, puissant, essais lyriques, voix d'une justesse incroyable et une instrumentation pointue tout en étant suffisamment faciles d'accès. Au contraire, "Nostalgia" attire tout de suite l'oreille avec ses textes nus en français. Durant près d'une minute, seul l'écho accompagne le parlé avant de laisser place à la musique sans paroles reprenant le rythme du "Prolog".

fionadanie Fiona Daniel

On continue en suisse-allemand (ça, en revanche, ça semble être le passage obligé des artistes zurichoises à un moment ou à un autre). "In Memoriam" et son final interminable pousse l'expérimentation peut-être un peu loin. Heureusement, on termine avec "All My Life" où Fiona Daniel laisse sa voix sortir toute sa puissance. Et "Epilog", là on reste dubitatif. Pas vraiment nécessaire ni très recherché.

Alors si par une froide journée d'hiver vous cherchez une voix douce contre laquelle blottir vos oreilles, n'hésitez pas un instant à découvrir (ou redécouvrir) le monde mystérieux de Fiona Daniel.


Ecrit par Julie Buclin - Le 06 nov 2012


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