Magazine Cinéma
C'est un film dérangeant dont je tarde à écrire la critique tant je suis sortie déprimée de la projection. En deux mots, il s'agit d'une version contemporaine du sacrifice d'Isaac par son père Abraham. Le réalisateur a été élevé lui-même à Jerusalem dans le milieu ultra-orthodoxe d'où il s'est extrait douloureusement pour aller se réaliser dans l'art et le cinéma.
Notes du réalisateur (extrait d'une interview) : «mon film décrit un univers où le sacrifice d'Isaac est quasi-permanent, car la religion sacrifie la vie ici-bas au profit d'un au delà hypothètique un paradis qui se révélerait peut-être après la mort » Le film fait le procès de cette manière de vivre et de penser, une vie à s'interdire de la vivre dans la perspective d'un après la vie paradisiaque, peut-être... Au moyen de l'histoire de ce petit garçon condamné par un système, le...