
Parallèlement à son activité de photographe professionnel dans l'univers du luxe il a accumulé une série de clichés qu'il a pris, mais je devrais écrire "qu'il a conçus" aux quatre coins de la planète, profitant d'un passage à Tokyo, Séoul, New-York ou Hong-Kong pour en saisir une bribe.
Contrairement à beaucoup, Philippe Moisan travaille à l'argentique avec un Fuji 6x9 et, ceci expliquant d'ailleurs cela, il n'appuie pas avec frénésie sur le déclencheur : « je shoote une photo, une seule. Mon sujet n’a pas le temps de rentrer dans une réflexion du pourquoi et du comment. Pas de pose. Neutre. L’absence donne de la puissance »
Il ne se situe cependant absolument pas dans l'univers de la photo prise sur le vif, comme ces photos dites « volées » où le personnage principal ne s'est pas douté un instant de se trouver dans le cadre. Il a au contraire la pleine conscience d'être au centre du cliché.







Chacun est libre d'interpréter à l'infini, preuve que l'artiste a débusqué l'universel dans le particulier. Je vous encourage à faire cette expérience.
Exposition du 8 au 17 novembre 2012 à la Galerie Joseph, 7 rue FroissartParis 3ème, M° Saint-Sébastien – Froissart. Entrée libre