Qui veut choisir souvent prend le pire…

Certains choix sont vraiment plus faciles que d’autres. Par exemple, dans ce cas précis, à la place de Sisso-le-chien, je choisis la pomme. Naaaaan, bien sûr que non… je prends « le pire »…

Mais avec de pareilles maximes, comment voulez-vous rester serein-e lorsqu’il est question de choix aussi fondamentaux que de choisir un livre?!

Choisir un livre, c’est une vraie stratégie. Un travail de détective. Une aventure d’explorateur. Après quelques déceptions (en même temps, à quoi m’attendais-je  en achetant L’accro du shopping, en français qui plus est?), et pour ne plus jeter par les fenêtres les quelques euros que coutent un livre de poche, chacun-e met en place ses petites astuces pour choisir ses livres. Pourtant, je dois avoir un mauvais karma car ces derniers mois, catastrophe, aucun coup de cœur et que d’abandons!

Pourtant, ma technique est rodée – et consommatrice de temps – mais quel plaisir de musarder dans les rayons et quel délicieux supplice que de devoir choisir entre deux livres (car je me limite à 5 par achat – eh oui, il faut savoir être dure avec soi-même) :

• prendre un livre sur la table de présentation de ma librairie et sentir les ondes. Avec un pendule c’est certainement plus fiable, je devrais essayer.
•  regarder si Sandrine a mis une appréciation sur ce livre, en général c’est un petit mot au-dessus de la pile. Sandrine, c’est une libraire que je n’ai jamais vue, et qui semble avoir les mêmes gouts littéraires que moi (merci Sandrine pour tous tes bons conseils!)
• la couverture est-elle attrayante? (comme en amour, on ne me fera pas croire que le packaging n’a pas son importance!)
• évidemment, la 4è de couverture est la 1ère grande épreuve. A ce titre, je peste contre les éditeurs paresseux qui n’y mettent qu’un extrait du livre. Super. Me voilà bien avancée pour savoir si j’ai entre les mains une histoire d’amour ou un livre de recettes.
• test des 1eres lignes : on juge le style, le choix des mots, le rythme.
• et comme ce n’était parfois pas suffisant, certains auteurs travaillant superbement le début et se laissant aller par la suite : test de la page 99. Celui-là, je vous le conseille vivement!

Il arrive également que les choix se fassent sur des critères plus subjectifs : critique de livres dans un magazine, billet sur la blogosphère, thème qui semble intéressant, quand ce ne sont pas des livres reçus en cadeaux. A ce propos, je vous parlerai un jour de 2666, un roman de Roberto Bolano, offert par mon père. Il faut savoir que son critère d’achat est le rapport prix/nombre de pages. Alors forcément, un Folio qui fait 1359 pages ne lui a pas échappé. Arghhhh!

Et vous… comment choisissez-vous vos livres?

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Crédit photo : deviantart