Le coup de coeur du jour est pour le groupe nantais Cabadzi, à l’occasion de la sortie de la compilation LE FAIR (mais aussi de leur faux-deuxième et excellent album « Digère et recrache« ).
Par hasard, quand Julie du Fair m’a proposé de « suivre » le groupe Cabadzi, un des trois lauréats du FAIR venus de l’Ouest (avec les Rennais Wankin’ Noodles et la parisienno-nantaise Christine and the Queens), y a eu aucune hésitation. Comment dire NON pour ce groupe qui fait exploser les barrières musicales ?
A l’écoute par exemple du bijou sonore Digère et recrache, on se laisse emporter par ce nouvel album intelligent aussi bien au niveau des textes que de la musique. Cabadzi ne mâche pas ses mots et Lulu me fait pas mal penser aux Cantat, Oxmo et autres Humeau très habiles de leurs mots qui secouent.
Avec des textes malins, un coté sarcasme, une critique juste, de la poésie qui te gueulent dessus et cette vérité que tu camoufles chaque matin avant de prendre ton métropolitain, Cabadzi t’arrache de ton petit nuage pour te recracher dans leur musique inclassable.
Quatre talentueux musiciens qui, gamins, voulaient juste avoir à rêver ! Quatre personnalités qui ont « lâchés » une ancienne vie pour donner naissance à un groupe qui fait exploser les barrières du style. Au chant et aux textes, on retrouve Lulu, qui a délaissé l’enseignement des lettres modernes pour la scène. Au beatbox, Vikto, qui ne souhaitait pas devenir une bête de cirque juke-box que l’on balade de démos en ateliers. Au violoncelle et aux choeurs, Camille, qui n’a pas supporté longtemps la fausse rigueur des orchestres symphoniques. Et enfin aux guitares, tuba et trompette, Jo, venu de la musique de chambre et du baroque…
@Emmanuel Ligner
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Crédit Photo : @ Emmanuel Ligner
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