Jonathan Frickert

Portrait #3 – Jonathan Frickert, futur serviteur de la France

Après avoir interviewé Patrice Barrère, ancien chef du Journal L’Alsace de Colmar, je vous propose une interview de Jonathan Frickert. Jonathan Frickert a été mon invité dans l’émission Entrevue entre nous diffusée chaque vendredi à 13h30 sur Radio Campus Mulhouse (pour en savoir plus Radio Campus Mulhouse, cliquer ICI et ICI). Jonathan est étudiant en 3è année de licence de droit à la Faculté des Sciences Economiques, Sociales et Juridiques (FSESJ) de Mulhouse. Mais quoi de mieux qu’une petite présentation de lui-même par lui même :

Je m’appelle Jonathan, je suis étudiant en troisième année de droit dans l’optique de faire avocat d’affaires. Je suis également élu CA, blogueur, militant, animateur bénévole sur Radio Campus Mulhouse et je co-anime une association de jeunesse municipale au sein de ma commune (Richwiller, ndlr)

Pourquoi un livre ? Il y a d’autres moyens d’expressions.
Je suis un touche-à-tout : blog, musique, dessin… Mais je n’ai jamais réussi à produire quelque chose qui me paraissait assez bon. Je suis un perfectionnisme maladif. Ce livre montre que j’ai lâché prise.

Combien de livre as-tu écrit ?
C’est le premier. Cependant, j’en ai d’ores et déjà deux autres en préparation : un essai sous forme d’opuscule ainsi que la suite de ce premier livre qui sera plus sobre.

A quel style devons nous nous attendre dans ton livre ?
Pour l’instant je me suis essentiellement tourné vers la littérature sentimentale, agrémentée de critique sociale, mais les prochains (livres) reviendront plus à mon style de prédilection, c’est-à-dire les essais politico-philosophiques, poésie et thriller fantastique.

Quel est ton livre préféré ?
« Les Déracinés » de Maurice Barrès et « Ainsi parlait Zarathoustra » de Friedrich Nietzsche, que je suis actuellement en train de lire en Allemand.

Et ton détesté ?
Toute l’œuvre de Bernard-Henri Levy, mais aussi les livres de Fabrizio Tribuzio (un ami, ndlr), car il a le fâcheux défaut d’écrire très bien.

Où trouves-tu l’inspiration ?
C’est essentiellement le fruit de mes expériences personnelles, de mes observations agrémentées d’une certaine imagination qui permet à une banalité de paraitre stupéfiante. Depuis peu, sur le conseil d’un ami (F. Tribuzio, ndlr), j’ai appris à me conditionner par la musique. Ca aide, en quelque sorte, à décupler la force de l’esprit.
J’ai l’habitude de dire que, dans ce livre, je me donne au lecteur comme plus tard, j’aimerai me donner à la France.

A quel âge as-tu commencé à écrire ? Quand a été le déclic ?
Autour de mes 14/15 ans j’ai commencé à écrire des poèmes, des nouvelles, des chansons, comme tout ado. Mais le véritable déclic est venu à 17 ans, en première L, lorsque mon professeur de littérature de l’époque m’a poussé à aller plus loin.

Dans ta famille, il y a-t-il une culture de l’écriture ?
Mon père a récemment sorti un livre : « Harmattan, vent et soleil d’Afrique », paru chez Publibook en juin 2010.

Pourquoi titre : « Le Choix de l’Echelle » ?
Parce que je suis intéressé à cette idée de graduation qui est présente dans les problèmes relationnels, qui sont complexes. Et qu’on n’aborde pas de la même manière.

Qu’est-ce que les lecteurs doivent retenir de ton livre ?
Très simplement, que les choses les plus évidentes ne sont pas nécessairement les plus concrètes.

propos recueillis par Bruno Roch

Pour écouter l’émission Entrevue entre nous : 
http://www.radiocampusmulhouse.fr/#!/prog/emissions/?entrevueentrenous 

Pour écouter l’émission, que Jonathan Frickert co-anime, Face-à-Face :
http://www.radiocampusmulhouse.fr/#!/prog/emissions/?faceaface