Amis lecteurs, si vous n’appréciez que modérément les choses compliquées, passez votre chemin ! Cette album qui plonge dans les origines de la série Le Troisième testament, seconde de la série Julius, mais premier volume du diptyque intitulé La Révélation, ne souffre pas qu’on le lise d’un seul oeil.
Là où la série mère en quatre volumes se posait comme un excellent récit médiéval, il semblerait qu’Alex Alice, et Xavier Dorison dans une moindre mesure (son implication cette fois-ci étant beaucoup moins importante), aient souhaité explorer la voir du péplum. Les amateurs du genre se souviennent de la sortie, il y a trois années maintenant, du flamboyant Julius I. Outre la formidable révélation de Robin Recht, dont le graphisme en a laissé songeur plus d’un, ce premier volume de la préquelle posait les bases de l’histoire principale sur l’existence de Julius de Samarie, prophète oublié mais si important puisqu’il fut le rédacteur du Troisième Testament.
Alors que Robin Recht a passé le relais à Thimothée Montaigne, peut-être moins virtuose dans son traitement graphique mais parfaitement efficace dans sa mise en scène, nous voici aux portes du désert, où le dangereux sénateur Modius et sa garde personnelle vont tenter de prendre possession d’un mystérieux secret. Un secret si puissant que même l’évasion des rebelles de Judée, conduits par le charismatique Julius, passe au second plan.
Finalement plus proche du récit d’aventure, teinté de fantastique, que de l’épopée ésotérique, ce Julius II de très bonne facture ne révèlera tous ses bons côtés que si vous avez déjà apprécié la tétralogie originelle du Troisième Testament.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble