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[Critique] STITCHES

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Critique] STITCHES

Paris International Fantastic Film Festival 2012

Titre original : Stitches

Note:

★
★
½
☆
☆

Origine : Angleterre/Irlande
Réalisateur : Conor McMahon
Distribution : Ross Noble, Tommy Knight, Gemma-Leah Devereux, Eoghan McQuinn, John McDowell, Lorna Dempsey, Jemma Curran…
Genre : Horreur/Comédie
Date de sortie : Indéterminée

Le Pitch :
Clown raté, malsain et lubrique, le dénommé Stitches brille par une incompétence et un je-m’en-foutisme total. Lors d’un énième anniversaire raté, et à la suite d’une blague qui tourne mal, Stitches s’empale sur un couteau de boucher et meurt. Traumatisé par une telle tragédie, les enfants de la fête (pas totalement étrangers à l’accident du clown) grandissent et deviennent tous des adolescents à problèmes. Mais six ans après la mort du clown, la fête ne semble pas terminée et le sinistre Stitches semble plus que jamais prêt à venir terminer son numéro…

La Critique :
Construit comme un slasher hyper classique des années 80, Stitches est une comédie horrifique qui, à défaut d’être vraiment passionnante, a le mérite d’être distrayante.
Assez sanglant, le film n’est jamais vraiment malsain et « la course aux ados », si elle promet au départ d’être particulièrement violente, finit par se transformer en une vengeance assez classique et finalement pas si dérangeante que cela.
Les clowneries de Stitches sont plutôt sympathiques et il est clair, dés les premières minutes, que le film va reposer en grande partie sur la performance de Ross Noble, heureusement très en forme et très concerné par les extravagances de cet « ami » des enfants plus porté sur la bouteille que sur les tours de magie.
Vénal, obsédé sexuel et buveur de compétition, Stitches apparait très rapidement über cool face à cette petite horde de morveux se croyant tout permis, devenus une bande d’adolescents tout aussi décérébrés que gauches dans leurs vaines tentatives de drague.
Point d’effets-spéciaux ici, tout est fait à la force du poignet et à la gloire du latex. Loin de décrédibiliser le film, cela lui donne un petit côté vintage bien venu. L’ambiance irlandaise qui se dessine au travers des dialogues et des Highlands, a quelque chose d’assez exotique et on se rend compte au final que le film sauve les meubles avec pleins de petits détails originaux, à milles lieux des poncifs dans lequel il tombe à plusieurs moments clé du scenario.

Comme dans tous slasher qui se respecte, les morts sont les moments que l’on attend le plus. Partagées entre l’originalité et le convenu, elles ne déçoivent pas, mais auraient peut-être mérité d’être moins tournées en dérision, histoire que l’on ne se retrouve pas à sourire en permanence comme si on était devant une comédie.

Certainement pas aussi puissant que son pitch pouvait le laisser penser, Stitches se laisse quand même regarder avec plaisir et prouve, une fois encore, que « l’Evil Clown » a encore de beaux jours devant lui !

@ Pamalach

[Critique] STITCHES

Crédits photos : Kaleidoscope Entertainment


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