Aurélie en mode Carrie
La cynique : La pub (oui tu sais là, la pub hypra-agaçante), elle dit « Moi, je pense que les belles rencontres, elles se font partout mais surtout ailleurs ». Ben, dans mon cas… c’est ailleurs…
La working girl : Je bosse dans un environnement majoritairement féminin/gay/de timides maladifs, alors les rencontres… Et puis d’abord, j’ai pas le temps. J’ai de grosses responsabilités au taf… C’est pas possible.
La spirituelle : Si c’est pas là, c’est que ça doit pas se faire là. L’univers en a décidé autrement. Je patiente.
La dégonflée : Le site de rencontres a bloqué mon profil suite à une erreur de connexion. Je sais plus quoi faire.
La fausse féministe : Je suis une femme libérée et je n’ai pas besoin d’un homme dans ma vie. Quand on pense que les femmes se sont battues durant des siècles pour leur indépendance et que maintenant, tout ce qu’on attend de nous, c’est de s’accoupler…
La menteuse : Non, non, mais j’ai bon espoir. Tu sais, c’est quand on s’y attend le moins… héhé. Faut pas se laisser abattre.
La tangente : Ah non mais tu sais, je viens d’adopter un chat. Bon, il a fait ses griffes sur ma toute nouvelle bibliothèque Ikea que j’avais ramené avec ma collègue Françoise. D’ailleurs, elle a bousillé son Scénic juste après m’avoir déposée. La pauvre, elle qui voulait déménager en province. Bon, moi la province, je trouve ça moyen…
L’idéologiste : L’idée de l’amour tel qu’on le conçoit de nos jours ne me convient pas. Je suis d’avis qu’il faudrait arrêter de biberonner tout le monde aux histoires de vampires pour commencer… Ensuite…
L’honnête : Oui, je suis toute seule. Pourquoi ? Parce que.
La révoltée : Oui et alors ?? Ça dérange quelqu’un à part moi peut-être ?? J’ai déjà pas priorité sur les vacances au boulot parce que j’ai pas de copain/d’enfant : traduction : j’ai pas d’amis ni de famille = j’aime pas le soleil, je préfère la pluie en novembre à Berk sur mer, j’ai pas de réduc’ sur les impôts alors je casque à mort, les portions individuelles au Monop’ sont plus chères que si tu achètes un plat pour deux, j’arrive pas à louer autre chose qu’un studio dans Paris parce que je ne suis qu’une pauvre petite fille perdue qu’à pas besoin de dormir dans une chambré séparée du salon et de la cuisine. Ca va hein ! J’ai pas besoin en plus qu’on me le rappelle ! Une autre question ?!
La pragmatique : J’ai bien assez de mes sous-vêtements à laver et de mon bazar à ranger. Merci.
La poudre aux yeux façon béton armé : Je réserve tout mon amour pour le grand Amour.
Le glaçon : Quel intérêt ?
La mal « entendue » : Je ne pêche pas dans ce coin là, tu sais…
Le malentendu : Ah non, non. Je pêche toujours dans ce coin-là. J’ai pas changé mes habitudes… C’est juste que y’a pas de poissons…
La mytho : Non mais entre John, Friedrich et Sven, j’arrive pas à choisir. En même temps, c’est épuisant ce jonglage permanent. En plus, faut pas qu’y en ait un qui apprenne l’existence des deux autres. T’imagines pas toi, l’organisation de malade !
La freudienne : Lorsqu’on considère bien la théorie auto-œdipienne telle qu’énoncée par Freud et contre-carrée par Rothstein sur la relation à la mère et enfin si l’on associe ce concept au développement de l’enfant tel que décrit par Dolto et à la résilience de Cyrulnik, il me reste un peu d’espoir, oui c’est vrai quand on y pense.
L’ironisante : Ah oui, dis donc, c’est vrai ça ! Presque 30 ans ! Va falloir que je me bouge un peu, t’as raison !
La désespérée : Je sais pââââââaaââââÂAAAAA-A-A-Aaaa…..
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble