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Le crépuscule des Gueux d’Hervé Sard

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir

Pour participer à « Regards de lecteurs » et tenter de recevoir un exemplaire du roman d’Hervé Sard, Le crépuscule des Gueux, il vous suffit de lire et remplir le formulaire ci-dessous.

Si vous êtes sélectionné, vous serez averti par mail et le livre vous sera adressé par courrier postal à l’adresse que vous aurez renseignée.

Vous aurez alors 3 semaines maximum pour lire le roman.
A la fin de votre lecture, vous aviserez Livresque du Noir par retour de mail afin qu’il vous soit communiqué les 5 questions que l’auteur souhaite vous poser.

A vous de jouer.

Les 3 personnes sélectionnées pour recevoir un exemplaire étaient :

- Olivier Bihl
- Christie Houssin
- Emilie Lacroix

Voici les questions posées par Hervé Sard, et les réponses apportées par 2 des lecteurs :

1/ Les titres de chapitres du Crépuscule des Gueux jouent un rôle particulier. Si tu devais en retenir un, lequel serait-ce ?

Emilie Lac : Choisir soigneusement un passage du chapitre pour en faire son titre est une riche idée. J’ai retenu le chapitre « 15/. Quand on est mort, on a la belle vie », cette phrase et même le chapitre dans son ensemble nous confronte à une dure vérité celle de la Rue. Des mots simples mais incisifs « la Rue. Pire que la prison. Pire que le cimetière. ». Des mots qui illustrent parfaitement le coté humain de ce livre.

Olivier Bihl : Chapitre 31 – « La méchanceté, décortiquée, ça peut être aimable »

2/ Si c’était à refaire… Aurais-tu imaginé une autre fin ?

EL : Imaginer une autre fin, oui, sans vouloir la lire, j’ai pensé que Luigi ne serait pas innocenté puisque tout l’accablait. Que l’injustice, qu’il s’imposait depuis des années perdurerait, une vie entière sacrifiée. Un autre point, « Lula, putain mais Lula » je l’avais personnifié ! J’imaginais Lula comme sa femme handicapée, incapable de s’occuper d’elle toute seule et qui ne la retrouverait évidemment pas, puisqu’elle était morte de chagrin. Autre possibilité (mais qui ne collait pas au coté noir du roman), Luigi et Môme réunis dans une cabane à couler des jours enfin heureux au quai des Gueux….

OB : Non, je crois que quitter ce livre sur le mystère des têtes dans le caddie et le début d’un éclaircissement de Timothée est une bonne idée.

3/ Si un des personnages des Gueux devait être retenu pour illustrer un article de presse sur l’extrême précarité, lequel choisirais-tu ?

EL : Je choisirais Boc, personnage attachant, serviable, investi au sein de sa communauté. Boc ne se plaint pas, travaille quand il le peut et vit de choses simples. Mais Boc est complètement en marge de la société, ne gère même pas le peu d’argent qu’il gagne.

OB : Probablement Bocuse.

4/ Dans un passage du roman, un train tombe en panne devant le quai des Gueux. Si tu avais été dans ce train, qu’aurais-tu pensé, ou fait ? Même question si tu avais été un des personnages.

EL : Dans ce train j’aurais fait comme les autres voyageurs, faire semblant de ne pas voir. C’est tellement plus simple à vivre quand on ferme les yeux. Ce n’est pas de l’indifférence mais de l’impuissance face à cette sombre réalité. Je ne sais même pas si j’aurais pu demander de l’eau, idiotie, faiblesse ?

Si j’avais été à la place d’un des personnages, difficile à dire, comme Boop peut-être, ce n’est pas le pauvre qui va aidé l’autre tout de même ! J’imagine que contrairement à certain personnages du livre, j’aurais du mal à accepter ma situation, à l’assumer. Je ne supporterais pas cet œil voyeur qu’ont certaines personnes.

OB : Dans le train, je serai probablement passé à côté de cette communauté et courageusement je l’aurai ignoré.

En tant que Gueux, j’aurai probablement joué à leur faire peur..

5/ Si tu devais, en une phrase, donner un aperçu du roman pour ceux qui ne l’ont pas lu, laquelle serait-ce ?

EL : Une immersion dans le monde des Gueux, les oubliés de tous, pour nous lecteurs et pour les policiers du 36 qui vont au travers de ces lignes résoudre une enquête insolite.

OB : Un roman noir attachant plus sociologique que policier.


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