Alors quand Pop informe le Big Fundamentals qu'il devra certainement faire l'impasse sur les back-to-backs, mais que celui-ci tente de faire valoir ses droits, la réponse est cinglante.
"Je lui ai demandé : 'qui crois-tu qui commande ici ?'. Il répond moi, et je dis OK" résume Popovich dans le San Antonio Express-News.
Mais la vraie question est de savoir si les Spurs peuvent se passer de leur phare. Touchés par les pépins, victimes de la maladie de Tony Parker, des douleurs au dos de Manu Ginobili et donc des difficultés des deux joueurs à trouver leur rythme qui en découlent, les Texans naviguent à vue. Seul un Duncan exceptionnel depuis le début de saison leur permet de tenir le choc.
"Il a perdu du poids ces trois dernières années, a beaucoup travaillé cet été. Il est très discipliné envers son corps.
Il n'a jamais été un sauteur, mais il est plus explosif sur ses drives cette année. Il a varié son jeu, comme lorsque Michael Jordan a appris à shooter plus à l'extérieur, au lieu de dunker tout le temps. Timmy a appris à shooter sur l'aile, car il va moins au poste bas. Il voit qui défend sur lui et choisit la façon de l'attaquer, en plus de prendre soin de son corps."
A l'heure d'aborder un road trip harassant de six matchs en 10 jours, Gregg Popovich pourrait être tenté de laisser son joueur au réfrigérateur sur quelques rencontres. Mais pas ce soir face à son vieil ennemi intime, Kevin Garnett. Un duel qui sent bon les années 2000.
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