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22 novembre / Plongeons donc dans la fiction

Par Blackout @blackoutedition
22 novembre Plongeons donc dans la fiction Donc, malgré mon appendice abdominal et la peau distendue de mon cou, et mes cheveux poivre et sel et mes cernes éléphantesques, j'ai deux maîtresses qui se connaissent parfaitement et sont complémentaires. Je les ai même surprises en pleine journée que je rentrais précocement de mon bureau, harassé par les paperasses, enlacées tendrement dans mon lit aux draps de soie, elles ont éclaté de rire et m'ont invité, fantasme absolu, à les rejoindre. L'une, Laure est rousse et a la peau la plus douce qui soit, de lait parsemée de gouttes d'or. Elle est journaliste dans un quotidien engagé. J'ai donc souvent droit à un édito virulent, mais proche de ce que je pense, c'est comme cela que nous nous sommes rencontrés. Et moi, moi disons que je suis architecte, d'intérieur et d'extérieur je viens de terminer mes études et papa, fortuné (fiction) m'a payé mon cabinet. Je n'en dirai guère plus sur les étoiles qui s'éteignent une à une dans la voie lactée de mon avenir, le métier comporte des masses de paperasses et de discussions stériles avec des administrations diverses pour quelques heures, trop rares pour être divines, de création. C'est avec l'autre maîtresse, c'est vrai qu'elle ressemble à Françoise Hardy, une grande brune aux cheveux longs, dont je ne connais que le corps, mais que je connais par cœur ; et parfois avec les deux - la fiction sert à fantasmer - que j'oublie mes tracas professionnels. A suivre... demain !

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