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Lamberto Bava: Blastfighter (1984)

Par Geouf

Lamberto Bava: Blastfighter (1984)

Vu que l’ami Geouf a l’air tout aussi occupé que je ne l’étais ces 2 derniers mois, je prends la relève avec un film bien pourri comme je les aime! ^^ Et ouh que ça faisait longtemps que je n’avais plus vu un Lamberto Bava! Pardon, un John Old Jr! Le générique à l’américaine (comprendre tous les noms italiens ont été américanisés) est vraiment une abomination pour moi qui connaît toute cette petite famille du bis italien, encore que finalement ça donne des surprises amusantes. Le réalisateur de seconde équipe est un certain Michael Saroyan, également crédité en tant qu’acteur. Milieu du film débarque Michele Soavi dans un petit rôle… Ben mince, j’avais pas été prévenu, dites donc… Bon, OK, George Eastman/Luigi Montefiori est aussi de la partie, mais lui c’est un pseudo connu. Heureusement imdb fait la traduction, surtout pour le fameux Andrew Barrymore, qui est en fait Fabio Frizzi, l’immortel compositeur de la musique de L’enfer des zombies et de Frayeurs. Pour les amateurs de vieux synthés eighties certified, il nous a ici pondu un morceau tout à fait sympathique d’ailleurs. Bon, et tout ça pour quoi? J’avoue que j’en avais jamais entendu parler de ce film, je croyais comme un gros comique voir un film de science-fiction aux effets spéciaux tout pourraves (Avouez tout de même que Blastfighter, ça fait science-fiction, non?), et bien pas du tout! Un type sort de prison, et un ami vient le chercher. Il lui donne un super gun encore expérimental, on pense que c’est un chef mafieux qui va se venger, et bien on a tout faux! C’est un ex-flic qui a écopé de 10 ans de prison pour avoir tué l’assassin de sa femme. Pas de bol, ce dernier était un ami/fils/frère (je sais plus) d’un procureur haut placé. On se dit tout de même que vengeance il va avoir, mais c’était sans compter ce diable de Dardano Sacchetti, encore aux commandes du scénario. On espère un bon polar rugueux dans une ville à l’ambiance étouffante, et bien encore une fois à côté de la plaque: on se retrouve dans un bois complètement paumé, où le héros part se recueillir loin de toute civilisation. Il cache son super gun en dessous de l’entrée de son chalet et puis voilà. Mais juste au moment où on commence à se poser la question « Mais mais m’enfin, c’est un bis italien ou quoi? », débarquent trois petzouilles (si c’était un vrai film américain, j’aurais dit rednecks, mais là, je sais pas trop quoi dire ^^) qui dézinguent des mamans de bambi à tout berzingue. Notre valeureux héros va évidemment intervenir, mais comme les trois petzouilles sont vraiment des abrutis (je dois avouer qu’ils sont chargés à mort, mais on a instantanément envie de se transformer en Hulk et d’arracher tous les membres de leurs corps un par un), ça va aller de plus en plus loin jusqu’à une véritable chasse à l’homme meurtrière.

Lamberto Bava: Blastfighter (1984)

L’occasion d’enfin voir en action ce super gun, qui est un véritable jouet pour les gosses (les balles perforantes sont représentées par une cartouche transparente et une cheville (le truc en plastique gris pour faire tenir les vis dans le mur) à l’intérieur! Fabuleux!). Ça doit être ça, le fameux Blastfigther du titre! Ça tire des roquettes, des bombes incendiaires, des bombes fumigènes, la totale! J’aurais voulu le même étant petit, ça c’est sûr! J’aurais même surement adoré le film à l’époque mais bon depuis, j’ai quand même vu des films un peu plus réussis tout de même. Les acteurs sont vraiment limites, heureusement qu’il y a le charisme naturel de George Eastman qui joue un personnage assez ambigu pour relever le niveau. Les décors naturels ne sont jamais vraiment exploités, beaucoup de gros plans à l’exception d’une petite poursuite en hélicoptère.

Lamberto Bava: Blastfighter (1984)

George Eastman (le barbu) est obligé de prendre parti pour son idiot de frère, déjà assuré de passer le restant de sa vie en prison avec toutes les personnes qu’il a déjà tuées.

Sans oublier un rythme en dent de scie, un défaut récurrent chez Lamberto Bava. Reste tout de même le côté jouissif, rare sont les films où je suis autant content de voir de sales types se faire dégommer (la référence absolue restant Taken).

Verdict 5/10

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