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DIIV (Captured Tracks) en live – Kuudes Linja – Helsinki | Live Report

Publié le 19 novembre 2012 par Splash My Sound @splashmysound

Il y a quelques jours, je mens, quelques semaines plutôt, je suis allée voir DIIV. Ce sont ces petits Américains à l’album Oshin (Captured Tracks, 2012) dont j’ai déjà parlés et qui m’ont donné quelques émois intra-auditifs. A Helsinki, le temps est au neigeux, neigeux pluvieux  temps qui gèle les os. L’espoir est donc grand de trouver chaleur et bombance dans ce club bien foutu, le Kuudes Linja, club qui sent bons les soirées endiablées. Oui oui, même les lundis soir. En première partie, les Black Lizard, du label Soliti Records, qui firent classiquement saigner les oreilles. Les guitares grinçant, le punk pointe en effet, mais les tripes les vraies, elles, manquent. L’impression est plus à la copie qu’à l’innovation. Et ce, rien que dans un style « se la jouant », dégaine bien calquée et qui, tout comme le son, n’a nulle épaisseur que celle du « passable ». Peut-être n’étais-je  pas réceptive car trop impatiente, peut-être n’était-ce tout simplement pas ma tasse de hot chocolate, peut-être était-ce mauvais… Seul un nouvel essai pourrait conclure là-dessus. A suivre, donc.

DIIV (Captured Tracks) en live – Kuudes Linja – Helsinki | Live Report

(DIIV, © Josefin Nyreen)

Après ceci, voici cela. Enfin, les DIIV. Un peu pressée, j’incite du regard le fourmillement scénique. Quelques branchements et la sauce est lancée, rythme fusée, (Druun) en intro. Très rapide, autoroute scénique, ça prend un peu en cours. Ça peut même faire fuir, brutaliser, perturber. Et l’enchaînement ne se fait pas attendre avec Past Lives qui débute presque en hiatus  comme si le morceau avait oublié une grande partie de sa teneur. Le début est mangé, le reste subit une folle accélération qui détruit les nuances, le relief coulant faisant habituellement le charme de cette bande. Alors que l’on cherche à se plonger dans le flux des notes, si accueillantes sur disque, on ne subit qu’exclusion et rejet d’un son qui ne veut décidément pas de nous. Les émotions, le doux miroitement, au trou !

DIIV (Captured Tracks) en live – Kuudes Linja – Helsinki | Live Report

(DIIV, © Josefin Nyreen)

La suite ne se fait pas attendre avec Human. Et ma réaction ne tarde pas elle non plus : « Mais what ?? Feraient-ils un set calqué sur l’album ? ». C’est exact,du moins pour le début du concert. Quelque peu dubitative, j’écoute pourtant avec foi la suite du set. Air Conditioning, hop de nouveau en selle; How Long Have You Known dans la continuité du galop; Sometime à l’arrachée. Puis, Doused, tuée de rapidité. Un morceau devenant désempli de force, de bouleversement. Ha, la colère me prenait presque à la gorge. Même si ce bouillonnement de vie faisait plaisir à voir, que ces garçons sautillaient d’envie, c’est l’amertume qui persistera, celle qui se diffuse lorsque des attentes se trouvent déjouées. Je terminerai donc sans trop causer de ma déception, grande et morose. Sale prétérition pour un live manquant de saveur, surtout de quelques lenteurs, à la « Tornadiiv » me souffla-t-on.

DIIV (Captured Tracks) en live – Kuudes Linja – Helsinki | Live Report

(DIIV, © Josefin Nyreen)

Mes photos étant tout bonnement minables, influencées par le ressenti, en boycott total, une demoiselle photographe du nom de Josefin Nyreen accepta gracieusement d’illustrer mon report!


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