Au Québec, le chauffage au bois résidentiel est responsable de la moitié des émissions de particules fines provenant des activités humaines. Sur le plan local, la contribution à la pollution causée par ce type de combustion peut être beaucoup plus importante. Une enquête sur l’île de Montréal par la Communauté urbaine a montré qu’en hiver, dans un quartier résidentiel, les concentrations de COV, de particules fines et de HAP étaient souvent supérieures à celles mesurées dans le centre-ville de Montréal. Sous certaines conditions météorologiques, les concentrations de contaminants dans l’air ambiant peuvent atteindre des niveaux élevés dans certains quartiers.
En plus d’émettre des contaminants dans l’air extérieur, les appareils de combustion du bois peuvent modifier la qualité de l’air des habitations. Quelques gestes simples pour limiter l'exposition aux contaminants : éviter le chauffage au bois comme mode de chauffage principal, limiter l’utilisation des poêles à bois les journées où il y a du brouillard, ne pas brûler de plastiques ou de bois peinturé, utiliser un bois dur qui a séché au moins six mois, utiliser un poêle neuf certifié qui peut émettre jusqu’à 90 % moins de particules...