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@raveline ou faire sa place au comptoir

Publié le 24 novembre 2012 par Aymeric

10cordesFace à l'UMPataquès, il peut y avoir autant de réactions qu'en nous cohabitent d'identités.
Le Spectateur applaudit, reprend du pop-corn, et passe d'une chaine d'informations continues à l'autre.
Le Citoyen ronge ses sangs républicains.
L'UMPartisan se désespère et blâme celui des deux qui na pas eu sa voix, à moins, suivant la tendance bordelaise, qu'il ne rejette équitablement la faute sur les deux dans un grand mouvement de reproches paritaire.
L'UMPhobe, lui se marre et se ressert du champagne entre deux poignées de pop-corn piqué au Spectateur.
Ensuite, on y va de sa petit analyse.
Analyse dont la pente dépendra des rapports de force entre les des identités suscitées ou d'autres.
Analyse qu'il ne nous restera plus qu'à déverser sur l'un des ces nombreux comptoirs virtuels qui prolifèrent aussi vite que ferment ceux bâtis en dur.
Parmi celles-ci, Raveline se distingue avec un billet long, brillant, bardé de références - du Raveline, quoi.
A gros traits le thermidorien qui, au passage, tente de nous faire croire qu'il est de droite, voit dans le barnUMP l'illustration d'une certaine tendance des partis français : la génuflexion devant le grand homme - providentiel ou non - et la stricte limitation à la fonction de tremplin (pour les présidentielles, bien sûr).
je n'y avais pas pensé avant.
Et, du coup, je pense à peu près l'inverse.
Ce que je voie, moi, c'est un parti qui se rebiffe.
Si les militants avait obéi à la seule logique présidentielle, ils auraient consacrés le favori des sondages et mis à leur tête le mieux placé dans la course hippique 2017, celle dont le départ fut sonné le 23 avril dernier.
Et ben non.
Plus qu'un candidat, il faut croire que le militant UMP était à la recherche d'un représentant, quelqu'un qui incarne ce pour quoi il s'est fait débité de 25€.
Pas pour cette fois le choix de la paire de pompes qui foulera le tapis rouge, non monsieur.
Ce qu'il veut le distributeur de tracts c'est un nouveau « pacte militant » pour une UMP forte, comme ils disent du côté des vainqueurs à tribord toute.
Des principes.
De l'identité, cette obsession.
 
C'est assez drôle que ce soit l'UMP, précisément construit comme un marche pied pour le pouvoir, qui se mette à négliger sa raison d'être pour se préoccuper des ses autres missions de parti : la représentation et le regroupement autour de valeurs.


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