Héroïne, une amie qui vous veut du mal….

Sa création :

C’est en 1874 que l’héroïne est synthétisée pour la première fois à partir de la morphine (qui est elle-même un substitut de l’opium), mais son potentiel de destruction n’est pas reconnu. Puis en 1898, de nouveau par un chimiste allemand appartenant à l’entreprise pharmaceutique Bayer, elle est utilisée comme médicament pour différentes affections respiratoires. On lui donne alors le nom d’héroïne, du terme allemand heroisch (« héroïque ») parce que l’on pense qu’elle permettra de soigner l’addiction à la morphine sans créer d’accoutumance.

Elle fut ainsi vendue librement en pharmacie, contre l’asthme, la diarrhée ou somnifère pour enfants (comme la cocaïne ou autres drogues).

C’est seulement en 1956 que son usage médical est totalement interdit aux Etats Unis.

Et aujourd’hui l’héroïne existe toujours mais comme Fléau de notre société.

Pourquoi les gens prennent l’héroïne?

Effet momentané de la prise :

• Un apaisement
• Une euphorie
• Une sensation d’extase

On ne peut pas nier qu’au moment de la prise la personne se sente momentanément dans un tel bien-être!!!

Mais pour arriver où ? Pour arriver à quoi ?

• Dents gâtées
• Inflammation des gencives
• Constipation
• Sueurs froides
• Démangeaisons
• Affaiblissement du système immunitaire
• Coma
• Affections respiratoires
• Faiblesse musculaire (parésie) paralysie partielle
• Capacité sexuelle réduite et impuissance de longue durée chez les hommes
• Troubles menstruels chez les femmes
• Frigidité (femmes), impuissance (hommes)
• Perte de mémoire et affaiblissement des performances intellectuelles
• Introversion
• Dépression
• Pustules sur le visage
• Perte de l’appétit
• Insomnie

La dépendance à l’héroïne entraîne toutes ces choses. Il y a aussi l’aspect financier.

On tombe dans un cercle vicieux. Plus on prend de l’héroïne, plus on a besoin d’augmenter les doses pour pouvoir ressentir les effets momentanés de bien-être. Donc il faut se procurer des doses de plus en plus importantes. Et cela coûte cher. Une dose d’héroïne considérée de bonne qualité était évaluée en 2006 autour de 60 à 75 euros. Du coup la personne est prête à tout pour se procurer l’argent nécessaire à l’achat de sa dose : prostitution, vole ou devenir soi-même dealer. La personne ne vit plus que pour cela. Elle n’a plus d’autre but dans sa vie que de se procurer sa dose.

• On estime à 13,5 millions le nombre de personnes dans le monde qui consomment des opioïdes (stupéfiants similaires à l’opium), dont 9,2 millions d’entre eux sous héroïne.
• En 2007, 93 % des approvisionnements mondiaux en opium provenaient d’Afghanistan (l’opium est la matière première de l’héroïne). Sa valeur totale à l’exportation était d’environ 4 milliards de dollars, dont pratiquement les trois quarts revenaient aux trafiquants. Un quart revenait aux cultivateurs d’opium afghans.
• En 2007, le sondage national sur l’usage de la drogue et la santé a rapporté qu’il y avait environ 153 000 utilisateurs d’héroïne aux États-Unis. D’autres estimations donnent des chiffres aussi élevés que 900 000 utilisateurs.
• Les opiacés, et surtout l’héroïne, ont été impliqués dans quatre décès sur cinq dus à la drogue en Europe, selon un rapport de 2008 provenant de l’Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies.
• Les opiacés, et surtout l’héroïne, représentent 18 % des admissions pour un traitement contre l’alcoolisme et la toxicomanie, aux États-Unis.

En prendre car l’on ressent un mal-être pour en arriver à un mal-être encore plus profond ?

En prendre pour faire comme les autres, parce que les copains en prennent ?

Et l’on plonge et détruit sa vie de façon parfois irrévocable …

J’ai regardé cette vidéo qui est plutôt longue mais qui montre la vie de plusieurs accro à l’héroïne :

La solution à ses problèmes n’est définitivement pas de prendre des drogues !!!!