John Coltrane est désormais musique, sons qu’il a cherchés, trouvés et offerts, souffle qui monte vers les étoiles, qui descend des étoiles, Zéno Bianu lui donne des mots sur les nappes profondes d’une onde sombre et fulgurante de lumières « à côté du temps ». Il en fait un Prométhée, foie mangé par un cancer de s’être fait voleur d’éclats, « une apparition sonore / dont le métronome / est / le bruit de fond de l’univers ».
La mise en page semble chercher une forme de verticalité, de colonne, tendue vers les astres, parfois arbre, parfois homme debout qui rend « l’univers transparent ».

