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Why?, Naytronix

Publié le 27 novembre 2012 par Misterblog

Why?, Naytronix Photos du concert ICI

25 Novembre 2011, L’Embobineuse.

On a un peu trop l’habitude de voir des concerts annulés au dernier moment que quand l’inverse se produit l’enthousiasme est de mise.

Annoncée seulement une semaine avant, la venue des Californiens de Why? est aussi inattendue qu’improbable.

Prévu au départ à La Bergerie (galerie où on avait adoré Mahjong et Rainbow Arabia) c’est finalement à l’Embobineuse que le concert aura lieu devant une poignée de motivé(e)s.
On ne va même pas se plaindre que les hostilités commencent avec deux heures de retard, avec les déroutants Naytronix.

Voisin de label des excellents Quadron (Plug Research) le trio emmené par Nate Brenner, bassiste vu chez la toute aussi barrée tUnE-yArDs brouille les pistes avec un groove qui part un peu dans tous les sens.

Chaque morceau semble en contenir plusieurs, avec des cassures de rythme et des envolées vocales presque pop au moment où l’on s’y attend le moins.

Le set est concis, n’est pas avare en idées et pas désagréable à la découverte, mais aussi sympathiques (et francophones) soient ils, leur mixture sonne un peu décousue au final.

Entre les deux concerts on a encore droit à une introduction assez drôle d’un des tauliers des lieux, cherchant les origines du nom du chanteur Yoni Wolf.

Qui est venu avec son groupe au complet soit six membres qui ont du un peu batailler pour occuper la toute petite scène de l’embob’.

Scène devant laquelle se rapproche l’ensemble du public, peu nombreux mais totalement captif et respectueux de la consigne du groupe de ne pas fumer.

Pas de point de comparaison vu que j’avais raté leur unique passage à Marseille (2003 au Poulpason) mais un très bon moment.
De leur récent album décrié on entendra les entêtants « Strawberries » et « Jonathan’s Hope », mais la setlist piochera plus loin avec entre autres le génial « Good friday ».

Le son est d’excellente facture, les voix et les interventions de chaque musicien complémentaires, deux batteries, du xylophone en veux tu en voilà, un fender rhodes et une basse obsédante à souhait.

Si l’ambiance est de facto intimiste le groupe ne s’économise pas et le chanteur/rappeur est des plus charismatiques, avec du flow et une occupation de l’espace confiné bien maîtrisée.

Si on veut vraiment émettre une réserve on constatera que le concert est un chouïa trop court, peut être une heure douche comprise, mais niveau qualité et intensité cela valait bien l’attente et les péripéties énoncées plus haut.



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