Un jour que je taquinais mon mari parce qu’il était en train de recoudre un de ses vêtements déchirés en lui disant qu’il était vraiment bien loin des stéréotypes que les gens avaient, il a levé les yeux vers moi et m’a déclaré, le plus sérieusement du monde: « le prophète lui-même le faisait, lui qui aurait pu se faire servir par n’importe qui , il s’occupait de son linge tout seul et participait aux corvées ménagères, qui serais-je, MOI, pour exiger que l’on me serve? ».
Mon mari musulman considère que les corvées ménagères, çà se partage. Il n’a pas l’impression de me faire une faveur lorsqu’il cuisine ou qu’il passe l’aspirateur.
Il est mon pilier, celui à qui je confie tous mes soucis et mes doutes, mon plus grand confident.
Mon mari musulman ne m’en voudra jamais pour toutes les factures payées par lui seul, pas même au cours d’une dispute. Je ne suis pas une enfant gâtée à ces yeux. Je suis sa femme et c’est son devoir envers moi. Envers Dieu.
Mon mari musulman m’aide à être plus patiente avec mes parents, parce que la famille en Islam, c’est important.
Mon mari musulman ne parle pas de nos ébats sexuels ou de nos problèmes de couple avec ses amis.
Mon mari musulman me soutient et me conseille dans mes choix de carrière. Il m’encourage dans mes projets mais sait aussi éveiller ma vigilance si je délaisse mes obligations personnelles.
Quand je m’énerve et qu’il perd patience, il récite «aoudou billah mina shaytan al rajim»...et çà m’énerve encore plus.
Mon mari musulman me réveille pour prier à l’aube, sauf quand il espère que je me lève la première pour profiter de quelques minutes de sommeil suplémentaires.
Pas de contrôle, pas de jalousie. Nous sommes l’un pour l’autre, devant Dieu. Lequel d’entre nous commettrait le sacrilège de rompre ce pacte?
Mon mari musulman ne décide rien à ma place et est attentif à mes conseils.
Mon mari musulman ne sait pas ramasser ses chaussettes.
Mon mari musulman se moque du regard des autres. Il ne se soucie que du regard de Dieu.
Mon mari musulman est à l’écoute de mes désirs. Quand il ne l’est pas, il finit toujours par se corriger, car un bon musulman doit prendre soin de sa femme.
Et lorsqu’il me caresse les cheveux en murmurant « La Ilaha Ila Allah », je remercie Dieu de m’avoir donné un si merveilleux compagnon de route, à l’heure où tant d’autres cherchent encore l’âme sœur…