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Cinéma : Disco.

Publié le 02 avril 2008 par Carlitablog666

Le pitch :

"

Endetté jusqu'au cou dans une affaire de water bed, Didier Travolta, 40 ans, vit au Havre dans le quartier populaire du Grand Large chez sa maman : Madame Graindorge. Il reçoit une lettre de la mère de son fils Brian, 8 ans, qui vit en Angleterre, lui signifiant qu'il ne pourra pas recevoir le petit cette année s'il n'est pas capable de lui payer des vacances, des vraies vacances, c'est à dire loin des Docks, des PMU et des grandes surfaces. Jean-François Jackson et son associée "La Baronne" viennent de rouvrir le mythique Gin Fizz et de fonder la "Gin Fizz Academy" afin de relancer ce qui fit sa légende, les concours de danse Disco. Le premier prix : un voyage de deux semaines pour deux personnes en Australie, au pays des kangourous. Didier Travolta décide alors de rechausser les boots et de reformer son trio de danse, celui qui faisait mal dans les années 80 dans la région du Havre : les BEE KINGS. Le disco est de retour ! Après avoir retrouvé et décidé ses anciens partenaires, Neuneuil, vendeur chez Darty et Walter, grutier-docker syndicaliste, de reprendre pour la bonne cause le chemin du Dance Floor, Didier Travolta se lance à fond dans l'aventure. Mais les années ont passé. Les BEE KINGS sont rouillés. Son passeport pour le succès s'appelle France Navarre de retour de New York, professeur de danse classique."

 

 

 

Et oui l'effet Cabrel a fait son effet.

Bon c'était encore moins gagné, car même si je n'aime pas Cabrel, je lui trouve quand même plus de grâce et de talent que Franck Dubosc.

Mais bon dans la vie il faut faire des efforts, et je suis dans une période plutôt sereine donc c'est dans ces périodes là qu'il faut oser.

Je vous rassure je ne suis pas d'humeur inconsciente, il y avait quand mêmes quelques bornes éclairantes pour me rassurer.

Puisqu'on parlait de grâce, la présence d'Emmanuelle Béart était une garantie pour cet aspect de la chose.

Annie Cordy était aussi un gage de peux être bonne surprise.

Et puis Gérard Depardieu, j'ai une affection pour ce type, un génie dans son genre.

Et puis après tout Camping n'avait pas été si odieux que ça.

Et puis je m'étais levé tôt car des missions à remplir.

 

A l'arrivée, une salle pas trop pleine, c'était quand même prétentieux et fou de penser que ça allait faire mieux que les Chtis.

 

Et ce film?

Dubosc dans le rôle d'un beauf et d'un crétin, il ne pouvait quand même pas rater ce truc là, transporter son rôle de la vie au cinéma, ce n'est quand même pas si dur que ça.

Zahmani que je ne connaissais pas est une vraie bonne surprise.

C'est touchant et drôle et j'ai même eu, une larme à l'œil et oui quand on est sensible on ne se contrôle pas.

D'un côté, c'était juste un passage du film assez court, car si émotion il y a, c'est super long à venir.

Tout comme le rire d'ailleurs.

La caricature des petites gens est bien vue, tendre, jamais méchante et souvent hilarante. Rien que pour l'ahurissant dîner en amoureux au Buffalo Grill, Disco vaut le détour.

Ce déluge de bon sentiments ne tombe pas trop dans la caricature et c'est peux être ce qui fait son essoufflement au fil du temps.

C'est sur que tous les ingrédients pour que ça plaise à la masse sont là mais à quoi bon se contenter de minimum si en prenant des risques on peut tutoyer le firmament.

Car oui il y avait de la place pour aller plus haut et largement.

 

Et puis bon faire du populaire c'est bien mais quand on compare ce film à celui de Dany Boon, on se dit que ça frise la paresse et l'escroquerie.

 

Comme il en faut pour tous les goûts, ce film aura son public même si c'est un truc assez banal et pas forcément bien fait.

Mais bon comme il y a quand même la gracieuse et sublime Emmanuelle Béart je ne vais pas être trop dur.

 

 

Très dispensable.

 

 

 

 

 


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