François Fontaine
Découverte
Lundi, 25 Juillet 2011
portfolio
de François Fontaine
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François Fontaine, cas atypique de la scène artistique française, a commencé, académiquement, par des études en Histoire de l’Art à l’Université de la Sorbonne, en y
réalisant sa thèse de doctorat. Ce spécialiste de la théorie artistique se fascine alors très rapidement pour le médium de la photographie et pour les voyages.
En conséquence, il s’agit plus d’un voyageur, poète de l’image, que d’un pur photographe.
Il a rapporté de ses voyages en Asie du sud-est
(1999-2001), et notamment de la cité d'Angkor (Cambodge), une série de sourires « figés dans la jungle pour l'éternité ». En 2001, il réalise pour Médecins du
Monde-Espagne, un reportage sur les transgenres de Madrid : Juchées sur des talons, le corps moulé dans des robes pailletées aux décolletés renversants, les
transsexuelles madrilènes déambulent sur le macadam.
Fasciné(s) par la lumière de l’Espagne et par les couleurs de ce pays, il réalise une série sur les traces d’affiches déchirées dans le milieu urbain. Le résultat
obtenu est surprenant, la force des couleurs et la qualité des détails, créent un univers inhabituel et sensible, que nous, passants, ignorons tous les jours.
Le discours de François Fontaine apparaît simple et tendre à la fois, particulièrement lorsqu’il aborde les périples de sa vie et ses rencontres de hasard. Nous
étions fascinés par sa présence lors de notre rencontre à la galerie Claude Samuel à Paris.
Cet été, dans le cadre du Premier Parcours
Parisien de la Photographie de « chez Higgins », il a présenté sa dernière série intitulée, Lost in China (prix Leica Oskar Barnack 2006, finaliste.
Projection aux Rencontres Internationales de la Photographie, Arles).
Il s’agit d’une traversée de la Chine à bord du Transmogolien, train mythique qui mérite sa comparaison avec l’Orient Express.
François Fontaine, passager de ce train, inconnu parmi des inconnus, se contente d’observer le microcosme des wagons, les visages des voyageurs et les paysages
oniriques qui défilent via la fenêtre.
Avec son appareil, il nous livre un portrait poétique non seulement d’un continent mais aussi de sa population.
Dans le magnifique espace de son exposition, François Fontaine, nous a aussi fait partager son amour pour le cinéma, pour la musique et ses influences
photographiques.
Cependant, ce qui nous a le plus intrigué dans la découverte de ce jeune talent, qui exposera prochainement à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, est
son envie de découvrir le monde derrière ses apparences à l’aide de son indispensable Leica.
Prenez le train de François Fontaine avec nous et découvrez la Chine comme l’un de ces aventuriers du XIXe siècle.
Lien: http://www.francoisfontaine.com/
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