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Notre entretien avec Balthazar

Publié le 04 décembre 2012 par Chroniquemusicale @chronikmusicale

Notre entretien avec BalthazarBonjour, pour les personnes qui vous découvrent pourriez-vous présenter Balthazar ?

Jinte Deprez : Je suis Jinte

Marteen Delvodere : Je suis Marteen. Nous faisons parti du groupe Balthazar qui vient de sortir son deuxième album appelé Rats.

Nous sommes un groupe Belge. Nous avions déjà sorti Applause en France, il y a un an. Nous nous connaissons depuis que nous sommes adolescents, trainant dans les rues.

Nous sommes cinq membres. Il est difficile de nous classer dans un genre, je dirais peut-être « pop noire ».

De quoi vous êtes vous inspirés pour composer votre album Rats ?

MD : Pour l’album précédent nous étions étudiants, maintenant nous sommes diplômés, nous sommes passés dans un monde plus mature. Ca, ça nous a déjà beaucoup inspiré, mais aussi tout notre environnement le plus direct. Nous parlons des filles que nous avons rencontrées, des problèmes que nous avons. Des petits drames que nous rendons plus romantiques qu’ils ne sont dans la réalité. Nous abordons moins les problèmes du monde, car nous ne les connaissons pas assez pour en parler.

Nous débutons toujours les compositions dans notre maison. D’ailleurs il reste sur l’album des choses que nous avions enregistrés chez nous. Nous n’aimons pas arriver en studio en se bloquant deux semaines avec l’ensemble du groupe. Nous préférons la spontanéité, enregistrer dans notre chambre, ou quelque part dans la rue, comme pour les violons, pour donner une touche un peu mystérieuse.

Pourquoi avoir appeler cet album Rats ?

JD : Parce que nous l’avons enregistré dans des endroits comme dans notre cave, dans le métro. J’ai aussi eu des problèmes cette année dans mon appartement avec des rats, ils ont détérioré beaucoup de mon matériel. Ils étaient donc très présents pendant la préparation de cet album. A part cela, nous aimons chanter sur la beauté et la laideur, et les rats symbolisent bien la laideur.

Pouvez vous nous raconter l’histoire du morceau The Man Who Owns The Place ?

JD : C’est à propos d’une tension, entre un homme et une femme, avec beaucoup de jalousie, de trahisons…

C’est très intense, et la voix est magnifique …

JD : Merci…

Que signifie Pop Noire, pour vous ?

MD : Nous n’aimons pas trop qu’on nous colle une étiquette. Nous faisons juste des chansons, dans la lignée de la musique pop, avec une mélodie et parfois des cœurs. Dans ce sens c’est de la musique pop. Et noire parce qu’il y a toujours une touche de mélancolie.

JD : Noire aussi pour les ombres. Nous aimons jouer avec les suggestions, ce que vous ressentez sans le voir totalement.

Un mot sur votre label, comment avez vous rencontré Pias ?

MD : Nous avons autoproduit notre premier album, Pias en l’écoutant a été intéressé. Nous avons concrétisé très rapidement. Ils ont été les bons partenaires car un an après notre nouvel album a été sorti dans toute l’Europe. C’est un très beau travail d’équipe. Nous sommes très heureux.

Question subsidiaire : On vous dit timides ?

MD : Nous ne sommes pas timides !

JD : Nous sommes belges, nous ne parlons pas couramment anglais, parfois nous cherchons nos mots. C’est peut-être pour cela. Quand nous sommes sur scène, toutes les barrières tombent, nous donnons au public quelque chose qui dépasse une conversation.

MD : La scène est peut-être une thérapie pour nous.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

MD : Beaucoup, beaucoup, beaucoup d’argent ! (rires) Tout va extrêmement bien, j’espère juste qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise. Par exemple, un accident de bus lors de la tournée…

JD : Ce qui ne te tue pas te rend plus fort ! (rires)

Je trouve votre album magnifique, vous en êtes fiers ?

MD : Bien sûr, nous en sommes très fiers, sans quoi nous ne l’aurions pas sorti. C’est un album étrange que nous aimons.

Merci

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