Je n’ai jamais été un fan de raï, mais quand même il m’arrive d’apprécier certains classiques de ce genre musical né dans l’ouest algérien, dont Khaled est dit roi, et Mami (dont le vrai nom est bien connu de tous, algerian doc gynéco) est prince. Mais le dernier album de Khaled est pour moi un grand ratage artistique. Des paroles à la Magic System un jour de méforme, avec cepedant, une musique assez entrainante et assez bien mijoté.
Il y a quelque chose qui sonne faux, et assez lourdement Ce qui est sensé être langoureux (je suppose), a des allures de fromage fondu d’une pizza trop chaude et qui en porte beaucoup, ça s’étire et ça en fiche partout, et ça brûle la langue. Ça finit par nous empêcher d’apprécier le contenu. L’album a-t-il été fait trop vite, Khaled se flambylise-t-il? (même moi je trouve ce verbe gneugeu, un peu comme l’album!!). En gros, le rois du raï est devenu le rois du raïeb (lait caillé en arabe).Seul point positif, une belle reprise d’une chanson du terroir judéo-algérien, elle est partie, chantée entre autres par le regretté Lili Boniche.
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