
Enfin le cinéma cette semaine (?) avec l'arrivée dans une vingtaine de salles dont trois à Paris d'un des films les plus excitants de l'année (qui

A part quelques lignes (d'ailleurs élogieuses) dans Vingt minutes, rien à propos de Tabou dans la presse gratuite, qui consacre des pages entières de critiques (sic) et de pub, à moins que ce soit le contraire, à toutes les bourrinades de la semaine. Et il y en a...
Un film que j'essaierai de ne pas manquer : Le noir (te) vous va si bien de Jacques Bral, qui réalise à peu près

Enfin, non vu en première semaine, donc difficile à voir, même à Paris s'agissant d'un petit film, sauf horaires abracadabrants, L'âge atomique, film français de 1h08, signé Helena Klotz. Pour ce que je peux en lire, cette "virée adolescente et sensuelle dans la nuit parisienne" pourrait figurer comme le Extérieur nuit de cette triste période de presque fin du monde. L'âge atomique s'est vu décerner le prestigieux Prix Jean Vigo 2012, après les très excellents Poison violent en 2010 et Les chants de Mandrin en 2011.
L'affiche de la semaine (la plus belle, pour la plus moche il y avait trop de candidates) est celle du film de Jacques Bral. Mais celle de Tabou est vraiment pas mal aussi.

Si je faisais aujourd'hui mon bilan ciné 2012, nul doute qu'y figurerait en bonne place le très beau et mystérieux Les Lignes de Wellington réalisé par Valeria Sarmiento, monteuse et, incidemment, compagne de Raùl Ruiz, vu avec bonheur la semaine dernière. Tiens, déjà une cinéaste portugaise !
Parce que Les Lignes de Wellington est, entre autres qualités, un film à la plastique très riche, dont la beauté refuse tout clinquant, ce papier ciné est écrit entre deux images de son jeune et très prometteur directeur photo, André Szankowski.
A voir : Le très joli site du film.

Je vous aurais bien parlé de trois pétitions auxquelles j'adhère, mais je n'en ai manifestement pas le temps.

Juste avant, je lisais Le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duraset je me faisais la réflexion suivante : non, Duras n'est pas un auteur difficile, oui, je me suis ennuyé et j'ai perdu pied à cette lecture lorsque je ne faisais aucun effort de concentration, essayant d'ajouter quelques pages à ma lecture juste avant de m'endormir, par exemple ; mais quel bonheur ce texte lorsque, lecteur attentif (donc en attente de quelque chose), je me suis laissé submerger et bouleverser par lui.

Côté musique, je pense avoir fait un flop la dernière fois, avec mon Léo Ferré réac, car il n'a pas touché là où je visais. Je réitère donc avec Léo, toujours dans les mêmes archives de l'INA, avec un titre peu connu où son conservatisme révolutionnaire se fait plus subtil que dans Poètes, vos papiers ! Moins théorique, plus personnel, peut-être : Paris, je ne t'aime plus (que chanterait-il aujourd'hui, alors que Libé titre sur 4 nuances de rose ?). Le mini-concert est enregistré dans un cirque et Léo est présenté par des clowns, ce qui donne un cachet d'authenticité à cet Après Mai mal embouché.
That's all Folks! A bientôt.
