Voilà une film rempli de bons sentiments. Trop certe ! Tellement que j’aurais envie d’écrire : voilà une mauvaise comédie « franchoullarde » du siècle dernier d’Eric Besnard.
L’histoire est celle de Maxime (Clovis Cornillac), un chef d’entreprise qui fait des heures supp pour sauver sa compagnie d’ambulances au risque de sacrifier sa femme et ses enfants. Apprenant que sa mère est en garde à vue, il va la sortir de prison et décide de la ramener chez elle où l’attend son mari. Mais en chemin, il font un détour pour aller chercher le petit Tiemoko, fils d’une jeune femme sans papier et arrêtée par la police en vue d’une expulsion de France.
Vous me direz que tout ça n’est pas très drôle. Et, effectivement, il faudra attendre la 50ème minutes (environ) pour que le film prenne une autre tournure et que Josiane Balasko sorte une réplique qui restera : « Il doit aussi me rester quelques noms de Juifs, ça vous intéresse ?! » dit-elle aux policiers venus rechercher le petit garçon. Cela sent la prise de position sur la politique de l’immigration en France comme l’avait fait précédemment Olivier Masset-Depasse dans son drame « Illégal » mais « Mes Héros » continue à hésiter et à embrasser divers pistes de scénarios comme les difficultés du couple de Maxime, la mauvaise santé du père, les petits-bonheurs de la vie quotidienne, …
A l’arrivée, vous avez une jolie tranche de vie en compagnie de grands acteurs français (n’oublions pas l’ami Pierre Richard). La musique est insupportable mais vous aidera à faire couler une larme par çi par là.
Ce texte n’engage que mon avis. Et vous ? Que pensez-vous du film ?