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3 questions (ou plus) à Erik Truffaz

Publié le 11 décembre 2012 par Chroniquemusicale @chronikmusicale

3 questions (ou plus) à Erik TruffazEl Tiempo de La Revolucion, le nom de votre nouvel album est un titre politique ? Quel message voulez-vous faire passer ?

Erik Truffaz : C’est un titre poétique, en premier, qui est une dédicace à Enio Morricone, à son film Il Etait Une Fois La Révolution. Si c’est un titre politique, ce serait pour dire que ce serait peut-être le moment que les hommes politiques s’occupent plus de l’avenir du monde que de leur carrière.

Pourriez-vous nous présenter rapidement les trois autres membres du quartet ?

Marcello Giuliani, est un bassiste italo-suisse avec qui je travaille depuis 1980. Il joue de la basse électrique et d’autres instruments. Il est aussi producteur. Il a produit les disques de Sophie Hunger, d’Anna Aaron, de Young Gods.

La batterie c’est Marc Erbetta, avec qui je bosse aussi depuis 1990,

Et aux claviers c’est Benoît Corboz, qui est le clavier avec qui j’ai enregistré l’ensemble de mes disques.

Erik Truffaz
Erik Truffaz

Chaque album est l’occasion d’une rencontre, vous invitez ici Anna Aaron, comment s’est fait votre rencontre, et votre travail ensemble ?

Je l’ai rencontrée parce que Marcello a produit son disque et qu’on a le même manager. Elle a fait nos premières parties, on a bien aimé, on l’a donc invitée.

Pour le travail, on lui a proposé des morceaux, sur lesquels elle a écrite les paroles et les mélodies.

Les chansons ont été enregistrées en studio en une journée, comment cela se passait-il ?

On arrivait le matin vers 10h00, et on ressortait le soir vers 21h00. Parfois les membres du groupe amenaient des petites esquisses, qu’on développait ensuite ensemble.

Parfois on enregistrait de la musique qu’on inventait en improvisation, puis qu’on réécoutait pour choisir ce qu’il y avait de mieux et développer quelque chose à partir de ça. On trouvait une petite idée qu’on développait au piano, on se mettait tous autour, on chantait…

C’est un vrai travail en commun

Tout à fait

Pourriez-vous nous dire quelques mots sur Souffle qui Passe, morceau tiré d’une improvisation ?

J’aime beaucoup la musique improvisée. Le clavier et moi on est venu un fois un peu avant tout le monde au studio, et on a enregistré trois quatre pièces. On en a retenu deux pour le disque, complètement improvisées.


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