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Patti Smith, Just Kids

Par Alain Bagnoud

Patti Smith, Just Kids

En lisant la biographie de Patti Smith, Just Kids, on se pose constamment des questions. Par exemple, celle de la réussite artistique : qu'est-ce qui la favorise ? Et accessoirement : comment est provoqué le succès ?

Je précise, pour commencer, que c'est le livre d'Alain Favarger, Magnétique Amérique, qui m'a fait acheter celui de Patti Smith. Favarger donne des envies. C'est bien.

Donc, Just Kids raconte une partie de la vie de Patti Smith. Celle qui concerne sa relation avec Robert Mapplethorpe, son grand amour de jeunesse, son jumeau, son double.

Les deux jeunes artistes inconnus se sont rencontrés par hasard, perdus, retrouvés, ont vécu ensemble dans divers lieux de la bohème new-yorkaise, notamment dans des chambres du mythique Chelsea Hotel. Ils se sont stimulés, poussés mutuellement, se sont aidés à se trouver.

A l'époque Mapplethorpe s'adonne aux collages et aux installations, Patti Smith écrit des poèmes. On découvre dans le livre comment Robert découvre la photo et comment Patti, après des lectures publiques de ses textes accompagnés de musique, prend petit à petit sa place dans le milieu du rock.

Mais, donc, qu'est-ce qui a fait leur réussite ? Petite liste :

1) Le hasard des rencontres.

2) Des personnalités : rebelles, un rien narcissiques.

3) Une apparence travaillée (tant que Patti Smith ressemble à une chanteuse folk, elle n'intéresse personne. C'est quand elle se coupe les cheveux à la Keith Richard qu'elle se fait remarquer par le groupe d'avant-garde qui fréquente la factory de Warhol, qu'on lui propose un rôle dans une pièce, qu'on se met à la considérer, etc.)

4) La persévérance: il faut subir des années de bohème misérables sans se décourager.

5) La beauté. C'est surtout vrai pour Robert Mapplethorpe, qui réussit en séduisant tout le monde, jusqu'à trouver un mécène qui le prend sous son aile, lui achète un appartement, voue son argent à la photographie, particulièrement à celle de son protégé.

Voilà, jeunes gens qui me lisez, quelques recettes pour devenir artiste !

En plus, il faut, sans doute surtout du talent. Mais cette denrée, il est difficile de la définir.

Sinon, Just Kids, texte assez sagement écrit, brosse le portrait d'une époque: les années 70, les drogues, la sexualité polymorphe, etc.

Thèmes intéressants, non ?

Patti Smith, Just Kids, Folio

En lisant la biographie de Patti Smith, Just Kids, on se pose constamment des questions. Par exemple, celle de la réussite artistique : qu'est-ce qui la favorise ? Et accessoirement : comment est provoqué le succès ?

Je précise, pour commencer, que c'est le livre d'Alain Favarger, Magnétique Amérique, qui m'a fait acheter celui de Patti Smith. Favarger donne des envies. C'est bien.

Donc, Just Kids raconte une partie de la vie de Patti Smith. Celle qui concerne sa relation avec Robert Mapplethorpe, son grand amour de jeunesse, son jumeau, son double.

Les deux jeunes artistes inconnus se sont rencontrés par hasard, perdus, retrouvés, ont vécu ensemble dans divers lieux de la bohème new-yorkaise, notamment dans des chambres du mythique Chelsea Hotel. Ils se sont stimulés, poussés mutuellement, se sont aidés à se trouver.

A l'époque Mapplethorpe s'adonne aux collages et aux installations, Patti Smith écrit des poèmes. On découvre dans le livre comment Robert découvre la photo et comment Patti, après des lectures publiques de ses textes accompagnés de musique, prend petit à petit sa place dans le milieu du rock.

Mais, donc, qu'est-ce qui a fait leur réussite ? Petite liste :

1) Le hasard des rencontres.

2) Des personnalités : rebelles, un rien narcissiques.

3) Une apparence travaillée (tant que Patti Smith ressemble à une chanteuse folk, elle n'intéresse personne. C'est quand elle se coupe les cheveux à la Keith Richard qu'elle se fait remarquer par le groupe d'avant-garde qui fréquente la factory de Warhol, qu'on lui propose un rôle dans une pièce, qu'on se met à la considérer, etc.)

4) La persévérance: il faut subir des années de bohème misérables sans se décourager.

5) La beauté. C'est surtout vrai pour Robert Mapplethorpe, qui réussit en séduisant tout le monde, jusqu'à trouver un mécène qui le prend sous son aile, lui achète un appartement, voue son argent à la photographie, particulièrement à celle de son protégé.

Voilà, jeunes gens qui me lisez, quelques recettes pour devenir artiste !

En plus, il faut, sans doute surtout du talent. Mais cette denrée, il est difficile de la définir.

Sinon, Just Kids, texte assez sagement écrit, brosse le portrait d'une époque: les années 70, les drogues, la sexualité polymorphe, etc.

Thèmes intéressants, non ?

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