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Genesis, Bernard Beckett

Par Maliae

genesisRésumé : Anax est prête à affronter le jury. Pendant cinq heures, face à trois examinateurs, elle va montrer qu’elle connaît bien son sujet. Mais plus elle en dit, plus elle referme son propre piège…

Un thriller futuriste d’une ingéniosité stupéfiante et une grande question : que signifie être un humain ?

Avis : donc cette histoire est raconté sous forme d’un examen. Anax est face aux jurys pour pouvoir rentrer à l’Académie et doit répondre aux questions. Un peu stressée, tout d’abord, Anax s’en sort plutôt pas mal et la voilà qui fait un cours d’histoire. L’histoire de notre futur. Bien sûr elle prend pour acquis que les examinateurs la connaisse, mais nous en tant que lecteurs nous ne la connaissons pas et c’est bien pour ça qu’on aimerait savoir ce qu’il s’est passé. Qu’a fait Adam de si spécial, qu’est ce qui a déclenché la Dernière Guerre? Pourquoi tout le monde porte un nom d’ancien philosophe? (De Platon, à Socrate ou encore Périclès). J’ai accroché dès le début même si j’ai eu peur de m’ennuyer puisque ça fait très huit clos et qu’il n’y a guère d’action. En fait pas du tout j’ai accroché jusqu’au bout et la fin m’a laissé sur le cul. Je ne m’attendais mais alors pas du tout à ça.
Au niveau des personnages et bien on a surtout à faire à Anax et je l’ai beaucoup aimé, on sent son envie de réussir l’examen et sa connaissance et son amour pour l’histoire (notamment celle d’Adam). J’ai beaucoup apprécié Adam d’ailleurs, de ce qu’elle en raconte, et je ne me suis pas du tout attaché à Art (trop bavard à mon goût j’avais juste envie qu’il se taise).

Beaucoup d’interrogation philosophique se pose dans ce livre, dont la principale qu’est ce qu’être humain. Qu’est ce qui fait la différence avec un bourdon ou une machine? J’ai beaucoup aimé l’histoire de la chambre chinoise (et aussi la façon dont Art casse toutes les théories d’Adam, même si c’est énervant). Une autre interrogation pas mal c’est sur la manière dont on contrôle un peuple, ici on voit une République qui réussit à s’en sortir en utilisant la peur des hommes. Et c’est marrant parce que c’est exactement comme ça qu’on est contrôlé à notre époque. Les médias nous montre comme le monde est très très très dangereux, et comment on doit tous nous contrôler (et mettre des caméras partout et nous suivre à la trace) afin qu’on soit protégé… Bref. Ici il s’agit d’une époque futuriste et pourtant on voit très bien que cela nous concerne.

Je reviens un peu sur la fin pour dire que j’ai été très surprise. Je ne m’attendais pas à ça, et ça m’a même rendu un peu triste comme fin. Ça ne laisse pas beaucoup d’espoir et j’ai même eut froid dans le dos en la lisant.

Un très bon livre que je conseil (surtout aux fans de Dystopie), qui fait réfléchir sur l’humain, la pensée humaine (et j’avoue avoir ramé avec ce passage), les sentiments, etc.

Pas de phrase post-itée.

3 plus : 
- Le mode de narration est originale
- On est très vite pris par l’histoire.
- La fin est très surprenante.

3 moins : 
- Je trouve cette couverture assez moche, même si elle en dit beaucoup.
- Art est saoulant (j’avoue, j’avais vraiment envie de le taper pour qu’il se taise)
- Des fois faut réussir à suivre, surtout quand ils parlent de la pensée humaine, j’étais un peu largué.



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