Alors que Yann est encore au téléphone avec sa compagne Leoni, un policier vient lui annoncer la mort de cette dernière, une heure plus tôt, dans un accident de la route. Mais comment est-ce possible ? Et qu’a-t-elle voulu dire en disant « Ne les crois pas, quoi qu’ils te disent ! » ?
8 mois plus tard, Ira s’apprête à se suicider quand elle est appelée sur le lieu d’une prise d’otages. Experte en psycho-criminologie, elle est chargée de négocier avec le forcené, qui menace de tuer une personne toutes les heures. Il n’a qu’une revendication : découvrir ce qui est arrivé à Leoni, sa fiancée disparue, persuadé qu’elle a été enlevée et que l’Etat cache la vérité. Commence alors une course contre la montre pour sauver les otages et retrouver la trace de Leoni.
Ne les crois pas démarre plutôt lentement et c’est avec un peu de mal que je suis entrée dans ce récit, n’arrivant pas à prendre les personnages en sympathie. Puis, tout à coup, l’histoire s’est accélérée et j’ai été littéralement happée ! À partir de ce moment-là, je n’avais plus aucune échappatoire. Le seul espoir d’en sortir : terminer ce roman pour espérer avoir l’esprit tranquille.
Car Sebastian Fitzek a le don de nous balader, nous donner des indices qui s’avèrent erronés et ébranler nos hypothèses avec de nouveaux éléments. Un roman efficace, prenant, sans aucun temps mort et qui ne nous livre ses secrets qu’à la toute fin, avec un retournement de situation totalement imprévisible.
Un bon polar qui se lit facilement donc, mais qui ne bouleverse pas le genre non plus. La recette est connue : mélangez mafia berlinoise, services secrets et prise d’otages avec une histoire d’amour, un peu de sexe et quelques secrets inavouables… Mixez le tout avec un zeste de talent et nous voilà avec un policier parmi tant d’autres… et qui ne restera pas dans ma mémoire.
Lecture réalisée dans le cadre du challenge thrillers et polars de Liliba
Ne les crois pas – Sebastian Fitzek – L’Archipel – 2009