Synopsis : Maxime est un chef d’entreprise qui fait des heures supplémentaires pour sauver sa
compagnie d’ambulances au risque de sacrifier sa femme et ses enfants. Apprenant que sa mère est en garde à vue, il va la sortir de prison… et se le fait aussitôt reprocher. Olga, sa mère, est en
effet une femme de caractère. Il apprend qu’elle s’est à nouveau disputée avec son père et décide de la ramener chez elle. C’est l’occasion pour Maxime de passer un week-end loin de ses
responsabilités. Chez ses parents, deux sexagénaires qui, depuis quarante ans, s’aiment autant qu’ils s’engueulent. Cette parenthèse joyeuse dans une vie agitée est l’occasion pour le fils de se
rappeler d’où il vient. La vie a beau être éphémère et injuste elle peut aussi être envisagée comme une suite de petits bonheurs.
D’autant plus qu’ils ont un invité…
Avec Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Clovis Cornillac, Pierre Richard
Mon humble avis : Aie, les années passent ! Gérard Jugnot se met à jouer des "pépé" ! Mais cela lui va à ravir avec sa bonne bouille,
donc il a encore de bons rôles devant lui !
Mes héros ! J'ignore si c'est le film de l'année, mais c'est un film qui fait tellement de bien que je lui accorde avec plaisir mes 4
étoiles.
C'est un film sur l'amour, le courage, la révolte. L'amour... Au premier abord, il semble que personne ne se supporte vraiment dans
cette famille, certains personnages étant à priori plus acariâtre que d'autre. Et, au fil du film, l'amour entre et sort de partout, de toutes les fenêtres, de toutes les portes, même celle des
toilettes... Oui, il s'avère qu'en fait, chacun aime l'autre malgré les petits ou les gros défauts, au point que l'autre soit toujours la raison de vivre. En fait, dans cette famille, chacun est
le héros de l'autre et c'est formidable.
Le courage, c'est celui de Maxime qui se bat comme il peut pour sauver son entreprise... et peut-être son couple. Mais c'est surtout
celui d'Olga qui accueille chez elle un enfant africain menacé d'expulsion. Son courage, que les autres considèrent de prime abord comme folie, va devenir cause commune et rapprocher tout ses
êtres qui ont bien du mal à communiquer. Le courage est aussi le combat des sans papier, mais là, je laisse le film vous le raconter...
La révolte, c'est surtout Olga, que le Monde dégoûte à un point que l'on imagine pas, c'est Olga qui tient tête au monde, à la
gendarmerie (Oh, la scène anthologique - même si bouleversante- de Balasko devant les deux gendarmes pantois !)
Mes héros parlent aussi des petits plaisir de la vie et de l'amitié, qui regroupe ici deux gais lurons retraités : Jugnot et Pierre
Richard. Ils font vraiment plaisir à voir...
Comme tout le film d'ailleurs, qui prend presque l'aspect d'un conte, avec comme décors naturels une belle région, et surtout, une
maison et un jardin où il fait bon vivre... Et quand Balasko décrète que cette année Noël sera en septembre parce que l'enfant qu'elle cache aime Noël, nous sommes ravis de profiter de cette
féerie.
Un film qui parle d'amour sans être une histoire d'amour, c'est rare, et c'est beau. Et quand en plus, c'est drôle et touchant,
pourquoi se priver ? Allez, joyeux Noël !