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Hopper, Ombre et lumière du mythe américain de Didier OTTINGER

Par Lecturissime

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♥ ♥ ♥

« Ce que je voulais faire, dit Hopper, c’était peindre la lumière du soleil sur le côté d’une maison. »

L’auteur :

Conservateur, commissaire d'exposition et critique d'art français. 

 

Quatrième de couverture :

Nighthawks, New York Movie, Gas, House by the Railroad, les images d'Edward Hopper incarnent nos mythologies américaines. À l'instar des scènes les plus mémorables du cinéma d'Hollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans jamais cependant oublier qu'elles sont taillées dans l'étoffe des rêves. L'art d'Edward Hopper s'enracine dans le naturalisme des peintres de l'Ash Can School ; il se développe pendant les années 1920 et 1930, dans un contexte soucieux d'identité nationale, qui referme sur lui le piège étroit du réalisme.

Didier Ottinger analyse cette œuvre qui présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental, se rapproche des précurseurs d'un art conceptuel, expose des scènes apparemment banales et réalistes mais qui retrouvent l'intimisme de Vermeer, la spiritualité de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas.

 

Mon avis :

Une belle introduction au travail d’Edward Hopper.

S’attachant davantage au peintre qu’à l’homme, Didier Ottinger le confronte avec les autres mouvements artistiques de son siècle, le rapprochant pour mieux l’éloigner. 

« Ottinger montre comment loin des images d'énergie, de dynamisme, et d'architecture verticale souvent associées à l'Amérique du XXe siècle, Hopper compose des atmosphères de solitude, de méditation, "de villes figées dans les formes immobiles d'un âge d'or antérieur à la mutation industrielle des Etats-Unis". » (AFP)

 

 

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Il nous raconte son chemin de l’illustration aux galeries de peinture. En filigrane une peinture de l’homme s’ébauche, tel ce Pierrot triste nostalgique de ces années parisiennes.

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« « La vie privée », la possibilité ou la nostalgie de la solitude et du recueillement sont bien les sujets permanents de l’œuvre d’Edward Hopper. Dans un cadre urbain tentaculaire, dans une architecture domestique ouverte aux quatre vents, il ne reste aux « résistants » de ses tableaux que l’espoir ou la consolation de la chaleur solaire, vecteur symbolique de la plénitude des sensations et de la vie de l’esprit. » (p. 95)

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Un petit livre écrit pour découvrir un grand peintre...

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L’arrière-saison de Philippe BESSON

Hopper, Ombre et lumière du mythe américain de Didier OTTINGER, Découvertes Gallimard, Coédition Gallimard/Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais

septembre 2012, 128 p., 13.60 euros

 

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