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Lock Out (2012) de James Mather et Stephen St. Leger

Publié le 17 décembre 2012 par Flow

Lock Out.

(réalisé par James Mather et Stephen St. Leger)

Luc, pose ton stylo !!!!

 

 

Lock Out est une production Europa Corp typique. Un scénario «écrit» par Luc Besson et faisant appel à chaque parcelle de virilité qui sommeille en vous (si vous êtes une fille, bien fait pour votre gueule), un ou plusieurs réalisateurs interchangeables, des acteurs et actrices américains pour faire plus hype et toujours autant de fou-rires face à tant de bêtise gratuite. Je vous le conseille !

 

Lock-Out-Affiche-Francde.jpg

 

MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des États-Unis, Émilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Émilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre…

 

Vous avez pris le temps de lire le synopsis ? Vous avez forcément eu une image mentale après cette triste expérience. Une grosse merde peut-être ? Et bien vous savez à quoi vous attendre. Ce film est une parodie de blockbuster américain, rempli de blagues pourries et de testostérone bien burnée (ça ne veut rien dire mais c'est à l'image du film).

On est habitué à force. Luc nous fait le coup plusieurs fois par an (qui se souvient de Colombiana ne sera pas dépaysé) et nous ressert toujours la même soupe. A trop vouloir se rapprocher de Hollywood, il oublie d'offrir une identité propre à ses films. Patchwork dégueulasse, Lock Outne prend même pas la peine de masquer ses influences (John Carpenter, rien que ça).

On ne s'ennuie pas vraiment, car on rigole beaucoup (du film), mais on se demande bien pourquoi on s'est lacé là-dedans...

 

 

Ni pire, ni meilleur qu'un autre avatar de l'écurie de Europa Corp, Lock Outse laisse regarder (merci à Guy Pearce, cabotin) et s'oublie aussitôt. Par pitié, Luc, pose ton stylo !

Note:

Pastèque périmée


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