Un tueur de cochons, résistant de la première heure, est assassiné au col des Garcinets, Basses Alpes. Arme du crime: de l'huile.
À quelques encablures, dans le village de Piégut, le célèbre commissaire Laviolette dépérit à cause d'un chagrin d'amour, ce qui, à soixante-quinze ans, pourrait paraître comique à tous ceux qui n'ont pas encore soixante-quinze ans. Le juge Chabrand veut lui confier l'affaire. Laquelle n'aurait jamais ému le commissaire, si un autre crime n'était commis à Puimoisson. Encore un tueur de cochons. Et un résistant. Arme du crime : des abeilles.
Petite précision : les deux crimes auraient pu passer pour des accidents, si le coupable n'avait pris la peine de fixer sur ses victimes une page d'agenda, à l'aide d'une épingle à linge. Très important, l'épingle à linge. Laviolette veut bien se réveiller. Accompagné comme d'une flûte par son chagrin d'amour, il amorce une enquête nonchalante auprès de quelques artistes du département. Son inépuisable connaissance du pays et bien sûr le hasard feront le reste.
Quant à savoir pourquoi le parme convient à Laviolette...
Éditions DENOËL
Un chant d'amour à la Haute Provence. Un des meilleurs romans de Pierre Magnan