Land Art. Oui il est bien question de paysage. Effectivement, dans le Land Art, le paysage est le support même de l’oeuvre d’art, sa matière première. 0,8 hectares de blé dans Manhattan, ce n’est pas une hallucination, et photoshop n’a rien à voir là dedans. Impossible à l’époque d’user de photoshop. En 1982, Agnes Denes pour Wheatfield – A confrontation, plante un champ de blé sur les fondations de l’époque. Ce champ de blé polué a donc bien cohabité avec le World Trade Center. A travers cette image frappante le monde urbain, le secteur tertiaire, la finance, les teintes ternes de la ville sont confrontés au monde rural, au secteur primaire, l’agriculture, et la vivacité de la couleur des blés. Il y a comme un message écologique qui se dégage…
A travers ces 4 tubes en béton, baptisés Sun Tunnels, l’artiste américaine Nancy Holt, a établit en 1976 le lien qu’il manquait entre l’art et l’astronomie. Ingénieusement disposés dans le désert, les tubes se retrouvent parfaitement alignés avec le soleil aux solstices d’hiver et d’été. De plus, les trous perforés dans le béton reconstituent des constellations que la lumière projette sur les parois. Un long travail qui a demandé une collaboration de scientifiques, ouvriers, et artiste, réunis autour de ce projet
Le Land Art permet alors de sortir l’art des musées, mais aussi d’impliquer et d’intéresser à travers la démarche de l’artiste des personnes habituellement déconnectées de cet univers.