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Le repas de Noël, une bonne occasion de manger sans culpabilité (oui, oui)

Par Elosya @elosyaviavia

Bûche de noel

Photo de Global Voyager : source Flickr

Hier c’était mon dernier rendez-vous de l’année 2012 avec ma diététicienne.

J’avais reporté notre rendez-vous de la semaine dernière et en arrivant je m’excusais une nouvelle fois lui expliquant que j’avais été bien malade.

Elle en déduit donc que cela avait du être une période compliquée pour moi avec du stress. J’acquiesce lui disant que du coup, mes vieux démons alimentaires n’ont pas manqué cette occasion rêvée de se repointer.

Au cours de cette séance, je lui parle de mes mois de novembre/décembre un peu chargés en soucis divers et variés occasionnant une sacrée accentuation de mes envies impulsives alimentaires. Moi qui me réjouissais encore il y a peu de voir ces « compulsions »diminuées, pensant même leur dire adieu, je lui explique ma déception de les voir revenir en force. Oui, je lui parle de tout ça parce que vois-tu pour que ce travail nutritionnel fonctionne, il faut aussi un peu de » psychologie alimentaire ».

Manger en trop grande quantité me fait grossir et cette habitude du « tout doit disparaître de mon assiette » est encore très présente. Je me débats encore avec ça. Mais connaître les raisons me menant à ne plus faire gaffe à mon corps, à ma satiété et ma faim à un moment donné, c’est vraiment ça qui va m’aider à régler le problème. Faim, satiété, ça commence à bien se positionner, enfin ça va quand je me sens bien. Mais pour 2013, il va falloir que je travaille sur mes compulsions alimentaires. Ces moments où je mange parce que je suis fatiguée/de mauvaise humeur/triste/angoissée/anxieuse/tout ça à la fois et que je cherche un peu de réconfort dans la bouffe. Je sens réellement la limite de ce réflexe très très vieux chez moi, car cela ne me réconforte plus comme avant. Avant, j’avais la sensation de mettre un couvercle sur mes soucis et de ne plus y penser. Maintenant, je sens que cette habitude n’est plus une béquille et je crois que c’est le moment d’affronter mes émotions aussi « négatives » soient-elles en face. Donc pour 2013, il va falloir que j’attaque ce gros morceau, supporter l’inconfort d’un malaise perso en comprenant pourquoi il est là au lieu de le jeter au fin fond de moi -même me jeter sur une énorme part de gâteau au chocolat destinée à planquer ce mal-être. Arf je sens qu’il va falloir que j’aille trifouiller dans les méandres de mon inconscient.

Je lui parle aussi de mon appréhension du repas de Noël de cette année. J’appréhende parce que je sais que dans ce genre de cadre, je me laisse vite happée par la nourriture et vient un moment où je bouffe beaucoup trop. Il y a aussi le fait que je vais manger avec plusieurs convives dont ma mère qui mettra certainement son grain de sel dans la moindre portion de mes plats et qui me fera des gros yeux réprobateurs si l’envie me prend de me resservir de cette bonne bûche au chocolat. Cela ne m’empêchera pas de la manger, mais ça me retirera un peu de plaisir, je dois être honnête.

Puis je ne sais plus comment, j’ai embrayé la conversation sur le repas de noël de ma boîte et je lui explique comment j’avais bien mangé sans que je me sente lourde et prête à exploser. Ce repas garguantuesque fait avec amour et délice par le cuisinier de mon théâtre, était composé de petits apéros, de 2 entrées, d’un plat de résistance, d’un plateau de fromage et de 2 desserts. Eh bah chose étonnante, s’il en est, j’ai « géré » mon repas. A cette occasion, j’ai pris un peu de chaque plat, j’ai réclamé des portions plus petites pour ne pas me laisser envahir, j’ai mis de côté ce que je n’aimais pas et enfin j’ai pris un peu de dessert.

Ma diététicienne me fait remarquer que ce repas est un bon exemple de modération alimentaire et que je peux continuer sur cette voie. Je lui oppose alors le fait qu’une fois de plus, j’ai tout de même un chti peu trop mangé et que je redoute de faire la même à noël. Elle m’a répondu que les festivités c’était aussi ça, que l’on mangeait souvent un peu plus que prévu, que l’on prenait un peu plus de bûche, que l’on se servait davantage au cours du repas, mais cela fait partie du côté convivial de l’évènement. Il faut en profiter pour se faire plaisir sans pour autant blinder son bide à en être malade.

Allez zou pour 2013, je vais essayer de me faire confiance alimentairement parlant. Et vous pour les futurs repas de festivités, pas de soucis ou peur de déborder d’un point de vue alimentaire ?


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